Arnolphe, riche bourgeois, n’a qu’une hantise : se marier à une femme qui le fasse cocu.
Pour remédier à cela, il a élevé à l’écart du monde et dans l’ignorance la plus totale une jeune demoiselle, de plus de vingt ans sa cadette, dans l’espoir d’en faire une épouse « modèle ». Mais les plans de notre homme ne se déroulent pas comme prévu, et lorsque l »Amour, sous les traits d »un jeune amant, frappe le cœur d »Agnès, Arnolphe découvre à ses dépens « que jamais, par la force, on entra dans un cœur ».
L’école des femmes est une pièce qui a une résonance particulière aujourd’hui où le combat pour le respect et l’égalité homme-femme est si présent. C’est un bon miroir critique de la société dans un écrin d’humour.
La mise en scène proposée au théâtre Déjazet est juste et dynamique. Les acteurs nous surpennent même en chantant avec force et talent des airs d’operette. Seul bémol pour moi: alors que le décors et les costumes nous plongent dans le passé, les 2 valets se mettent à se battre comme dans Dragon Ball Z ou Mortal combat. Ce décalage, qui semble avoir amusé une partie des spectateurs, était trop hors de propos pour moi. Cela est bien sûr très personnel.
C’est une pièce à aller voir et revoir avec plaisir et l’esprit aiguisé.
Théâtre Déjazet : 41 boulevard du Temple 75003 Paris – www.dejazet.com – Du 01 au 31 décembre 2018 – Du mardi au samedi à 20h45 – Lundi 24 et 31 décembre à 20h45 – Matinées le samedi à 16h – Durée : 2h15 – Tarifs : à partir de 35,50 €.
