New York, 1959. Tabatha s’apprête à vivre une nouvelle journée de jeune citadine, entre ses deux colocataires et ses recherches d’emploi. Sauf que Tabatha n’est plus Tabatha. Son corps est à présent possédé par l’esprit d’une femme de 2025… Qui se demande bien comment elle a pu atterrir là. Mais pas le temps de reprendre ses esprits, il va falloir survivre à cette époque étrange, et à son sexisme permanent. Et puis il y a cette histoire de terroristes nazis et de bombe atomique qui menace de détruire la ville…
Elle vit en 2025, mais elle va se réveiller dans le corps de Tabatha, une jeune libraire new-yorkaise, en 1959. Elle a oublié son nom, mais finit par s’habituer à celui du corps qu’elle a emprunté malgré elle : Tabatha Sands. Elle se demande comment elle a bien pu atterrir là, mais doit se rendre à l’évidence : elle ne rêve pas. Peu importe, la nouvelle Tabatha a d’autres chats à fouetter. Entre ses deux colocataires, son nouveau job de mascotte du quartier de Greenwich, ou encore le sexisme omniprésent… Sans compter un journaliste soviétique, un agent de la CIA persuadé d’avoir levé un grand fauve, et une bande de terroristes nazis qui comptent rayer la Grosse Pomme de la carte à l’aide de la bombe atomique…
Peut-on perdre la Bombe H ? Dans cette bande dessinée, les services secrets américains vont remuer ciel et terre pour retrouver celle qu’ils ont « égarée », persuadés que les Soviétiques s’en sont emparés. J’ai beaucoup aimé le tempérament de Tabatha, qui se retrouve confrontée au sexisme permanent de son agent et des divers hommes qui peuplent son entourage.
Un thriller paranormal, avec un soupçon d’humour. Vraiment agréable et qui se dévore d’un trait !
Un hommage au comic strip des années 1950, qui offre une histoire au goût vintage mais au ton résolument moderne.
Éditeur : Le Lombard –Scénario : Lewis Trondheim – Illustration : Franck Biancarelli – Date de parution : 26 Septembre 2025 – 104 pages – Prix : 21,95 €.
