Darcey Bell est née en 1981 et a grandi dans une ferme laitière dans l’ouest de l’Iawa. Elle est institutrice à Chicago. Disparue est son premier roman et a été sélectionné pour le prix des nouvelles voix du polar Pocket étranger.
Cela commence par un simple petit service – du genre de ceux que se rendent volontiers deux mères de famille. Tout oppose en apparence Stephanie, une jeune veuve sans emploi qui partage son temps entre son fils Miles et la rédaction de son « blog de maman », et Emily, une femme d’affaires sophistiquée et mariée. Elles s’entendent pourtant à merveille et ont noué, dans leur petite ville du Connecticut, une amitié aussi forte que celle qui lie leurs deux fils de cinq ans. Et lorsqu’Emily lui demande de récupérer son fils Nicky à la sortie de l’école, Stephanie accepte tout naturellement. Mais Emily ne revient pas, et les masques tombent, les uns après les autres. Car si ni l’amour, ni l’amitié ne durent toute la vie, la vengeance ne connaît pas de limites. Et la peur non plus.
Ce roman débute comme une enquête policière classique avec la disparition d’une femme, à la fois épouse, voisine, amie, collègue. Rien n’explique cet évènement. D’ailleurs, personne ne comprend vraiment ce qui se passe. Lecteur compris.
Je suis rentrée dans l’histoire assez rapidement. L’ambiance devient très rapidement anxiogène sans qu’on ne sache vraiment pourquoi tout d’abord. Mais, ça viendra ! L’angoisse monte insidieusement. C’est très pernitieux. Ce roman rapelle clairement les films Alfred hitchcock. D’alleurs, la romancière fait clairement référence à l’inconnu du nord-express. J’ai également pensé au film Dark Places, le film policier américano-français écrit et réalisé par Gilles Paquet-Brenner d’après le livre éponyme de Gillian Flynn.
C’est vraiment un très bon roman…
Éditeur : Hugo Thriller – Date de parution : 06 avril 2017 – Prix : 19,95 € – 352 pages.