Pico Bogue doit composer un haiku, un poème d’origine japonaise très court, dont les vers capturent un instant. Voilà le genre de projet qui convient parfaitement au contemplatif Pico dont mille situations lui inspirent de nouvelles compositions. Une ode à l’émerveillement !
Pico bombarde tout le monde de raisonnements irréfutables censés tourner à son avantage, qui parfois fonctionne de façon boomerang. Peu importe, il aime discuter, prouver et pinailler à n’en plus finir.
Ana Ana et sa copine suivent le même chemin dans un registre féministe, ce qui finit toujours par un fou rire à se rouler par terre. Mais voilà que pour l’école Pico doit écrire un poème. Il choisit la forme courte, le haïku, qu’il a découvert parce que sa maman en colle sur la porte du frigo…
Je ne connaissais pas Pico Bogue, seulement Ana Ana, qui est destinée aux plus jeunes. J’ai apprécié les courtes histoires, à la fois drôles et spontanées. Le caractère bien trempé de Pico en fait un enfant plein d’esprit.
Les dessins, réalisés à l’aquarelle, sont agréables et colorés !
Un album drôle et réfléchi !
