Un voyage dans l’univers de la neige, du poudroiement éphémère sur les toits aux neiges éternelles des montagnes en passant par les glaciers. Une réflexion personnelle dans laquelle l’auteur met l’accent sur les liens entre la neige et des thématiques qui lui sont chères comme l’enfance, le silence, la pudeur ou la pureté.

Les flocons tournoyants aussi bien que le manteau duveteux de la neige ont de tout temps fasciné les hommes. Luis Seabra nous invite dans cet éloge à explorer les motifs de l’émerveillement qu’elle suscite. Nourri d’une expérience toute personnelle et de références littéraires et artistiques choisies (Kafka, Debussy, Sisley, Tanaka…), il nous fait partager, à travers son amour de ce phénomène unique entre tous, son aspiration au silence, à la sérénité, à la pureté. S’il évoque les menaces que le changement climatique fait peser sur sa pérennité, il ne manque pas de rappeler, grâce au charme de sa prose lyrique et inspirée, combien sa nature suggestive, riche de mille surprises, est avant tout une promesse salvatrice d’élévation et de bonheur.
J’ai trouvé ce roman Français étrange, décalé. Il est parfaitement bien écrit et élève sans contexte le niveau de la littérature. Néanmoins, les métaphores sont parfois compliquées à apprécier. Je me suis demander à plusieurs reprises quel était la signification de certains passages. Les références à l’enfance sont assez évidentes : le plaisir des batailles de boules de neige par exemple. D’autres sont plus complexes à appréhender.
Rivages – En librairie le 05 février 2025 – 18 € – 192 pages.