Qu’un Sang Impur écrit par Michaël Mention

Un roman apocalyptique, satirique et détonnant, Qu’un sang impur questionne les limites du vivre ensemble dans un décor à la croisée du film Vingt-huit jours plus tard de Danny Boyle et des séries The Walking Dead et The Last of Us.

Michaël Mention est né en 1979. Passionné de rock et d’histoire, il accède à la reconnaissance avec sa trilogie policière consacrée à l’Angleterre, récompensée par le Grand Prix du roman noir au Festival international de Beaune en 2013 et le prix Transfuge meilleur espoir polar en 2015. Il est l’auteur de treize romans, dont Power (10/18, 2019), lauréat du Grand Prix du Festival Sans Nom de Mulhouse et du prix Polars pourpres, La Voix secrète (10/18, 2017) et Les Gentils (Belfond, 2023), lauréat du Grand Prix Dora-Suarez 2024 et du prix Méditerranée Polar 2024.

Matt, jeune père de famille, savoure une bière en terrasse à Paris, quand se produit un étrange phénomène : toutes les feuilles des arbres tombent instantanément, avant qu’une onde de choc surpuissante ébranle la capitale. Attentat ? Séisme ? Explosion nucléaire ? À la suite d’un mouvement de panique sans précédent, et en l’absence d’informations, le président décide de confiner les habitants. Matt, Clem et leur fils de quatre ans se retrouvent prisonniers de leur immeuble en banlieue et tentent d’organiser le quotidien avec leurs voisins. Jusqu’à ce qu’une terrifiante épidémie gangrène la population… 

Entre solidarité, lâcheté et sacrifice, jusqu’où Matt et Clem iront-ils pour survivre et protéger leur fils ?

Ce roman est profondément humain. Oui, je sais, à priori, ce n’est pas le premier qualificatif qui vient à l’esprit. Pourtant, j’ai trouvé qu’il décrivait parfaitement notre comportement en cas de danger. Lorsque tout va bien, il est facile d’être honnête, honorable ou héroïque. Mais, quand il s’agit de notre survie, ne devient-on pas prêt à tout, même au pire ?

Par ailleurs, j’ai ressenti de la peur tout au long des pages. Là perspective d’un danger est imminente, voir déjà à notre porte. L’instinct de conservation est présent en permanence.

Belfond Noir – En librairies le 06 mars 2025 – 336 pages – 20 €.