Westworld est une série américaine qui a été lancée le 02 octobre 2016 par HBO. Elle s’inspire du film SF Westworld (Mondwest en France) de Michael Crichton sortit en 1973. Cette série prestigieuse de 10 épisodes de 1 heure environ, réunit de grands acteurs du 7eme art évoluant dans des décors à couper le souffle.
Synopsis : Westworld est un parc d’attractions futuriste recréant l’univers de l’Ouest américain (Far West) du xixe siècle. Il est peuplé d’androïdes, appelés « hôtes » (hosts), réinitialisés à la fin de chaque boucle narrative. Les visiteurs, appelés « nouveaux venus » ou « visiteurs » (newcomers), peuvent y faire ce qu’ils veulent sans aucune conséquence. Mais à la suite d’une mise à jour du programme des androïdes, les dirigeants du parc devront faire face à plusieurs bugs dans leur comportement.
Cette série est clairement la grosse surprise de l’année pour moi ! HBO a l’habitude de nous offrir du grand spectacle de qualité et bien là la chaîne n’a pas failli à sa réputation avec un véritable chef d’œuvre ! Westworld est un vrai petit bijou comme je n’en attendais plus depuis des années.
Dès le premier épisode on nous donne le ton et on comprend que l’on n’est pas au bout de nos surprises et que les scénaristes vont nous balader, nous leurrer et qu’on aura droit à des renversements de situations surprenants pour notre plus grand plaisir ! Je ne vais pas rentrer dans les détails, car honnêtement il faut aborder cette série sans être spoiler ce serait trop dommage de connaître d’avance tous les rebondissements géniaux qu’on nous offre.
Le premier point remarquable dans cette série c’est son générique vraiment superbe et esthétique. Un vrai générique pas un simple titre ! Accompagné d’une belle musique acoustique, sur un fond noir, on y voit évoluer les androïdes blancs en cours de fabrication et ressemblant à des écorchés de Fragonard avec un clin d’œil au célèbre cavalier et sa monture visible au musée vétérinaire de Maison Alfort.
Le second point est le casting juste fabuleux. Anthony Hopkins en tête dans le personnage du docteur Ford, le co-créateur du parc et des androïdes. Un personnage complexe auquel Hopkins confère toute sa profondeur et son ambivalence. Ed Harris campe quant à lui l’homme en noir, un personnage terrible lancé dans une quête cachée du parc : le Labyrinthe, et qui est prêt à toutes les exactions pour résoudre l’énigme qui l’obsède depuis des années. Jeffrey Wright joue le programmeur en chef du parc, Bernard, un personnage qui va se révéler surprenant. Bien sur la galerie est très large et tous les acteurs sont excellents que ce soit Elsie, la directrice ou le jeune scénariste qui veut supplanter Ford !
Du côté des androïdes on retiendra surtout Evan Rachel Wood, la belle et douce Dolorès prisonnière d’une boucle scénaristique cruelle et victime favorite de l’homme en noir… et la maquerelle Maeve, un personnage ultra important incarnée par l’excellente Thandie Newton.
Le troisième point c’est le scenario, les effets spéciaux, les décors et le montage de folie de cette série ! On suit les histoires parallèlement de l’homme en noir, de Ford qui doit défendre sa vision de son parc, des actionnaires qui veulent se débarrasser de lui, de la pauvre Dolorès, de Teddy, de l’émancipation de Maeve. On découvre le périple de deux visiteurs Logan et William qui vont se révéler psychologiquement au long des épisodes. Plus la série avance, et, plus les scénaristes nous malmènent et on ne sait plus ce qui est vrai ou faux. De plus en plus les robots nous semblent plus humains que les humains qui viennent dans le parc les massacrer, les violer ou jouer des quêtes avec eux… On se demande alors si un androïde avec une conscience n’est pas l’égal d’un humain et c’est ce sujet passionnant qui est au cœur de la série !
Bref précipitez- vous sur Westworld, profitez des vacances de noël pour vous caler 10 heures de libre car vous n’allez pas pouvoir lâcher la série comme ça, vous voilà prévenu !
La saison 2 démarre en automne 2017 ou en janvier 2018, autant le dire vu l’épisode final de 1h30 ça va être long d’attendre jusque-là !
