Veronica réalisé par Paco Plaza

Cela faisait plus de 5 ans que l’on n’avait plus vu le réalisateur Paco Plaza derrière une caméra. Celui qui est à l’origine de la très célèbre licence [REC], dont il avait co-réalisé les deux premiers volet et entièrement le troisième, revient à la charge Veronica.

À Madrid, après avoir participé à une séance de spiritisme avec ses amies, une jeune fille est assaillie par des créatures surnaturelles qui menacent de s’en prendre à sa famille. Le seul cas d’activité paranormale officiellement reconnu par la police Espagnole.

Le scénario écrit par Fernando Navarro (Toro, Muse) se base sur le seul cas surnaturel inexpliqué dans les annales de la police Espagnole.

Sur un pitch ultra-classique (il existe des tonnes de possessions cinématographiques : L’Exorciste est la plus connue) à base de Ouija (et là aussi, c’est assez convenu), nous sommes face à une réalisation particulièrement soignée. S’il est aujourd’hui compliqué de trouver un film horrifique efficace, ici, c’est grâce à une mise en scène vraiment à la fois énegique (l’histoire avance de façon très dynamique) et sobre très peu de jump cares : c’est très reposant). Veronica est donc une excellente surprise pour l’habituée du genre que je suis (et me surprendre est une tâche particulèrement ardue). Certes, les codes sont très peu bouculé mais on s’attache (paradoxalement d’ailleurs) vraiment aux personnages : ils ne sont pas juste des marionnettes tout juste utiles à être tuées.

Titre original : Verónica – Genre : Epouvante – Nationalité : Espagnole – Avec Sandra Escacena, Bruna González et Claudia Placer – Date de sortie : 24 janvier 2018 – Durée : 1h50 – Distribution : Wild Buch.