Le célèbre artiste Invader – dont les œuvres s’affichent sur les murs de grandes métropoles partout dans le monde – lance en amont des fêtes de fin d’année une collection limitée de t-shirts et d’autocollants créés pour PETA et défendant la cause animale.
Deux modèles de t-shirts ont été créés, Freedom For All et We Come In Peace, We Don’t Eat Flesh, ainsi qu’une pochette de 12 autocollants, le tout dans un style pixelisé rappelant son support de choix, la mosaïque.
« Je suis ravi de cette collaboration, il est grand temps de tourner le dos à l’exploitation animale. J’espère que ces éditions permettront à celles et ceux qui partagent notre engagement commun antispéciste de porter leurs convictions avec style et de diffuser des messages capitaux » explique l’artiste.
Les t-shirts et autocollants Invader x PETA seront disponibles à la vente dès cette semaine surle site de l’artiste, et la boutique parisienne de mode éthique et végane Manifeste011 s’associera à l’opération en permettant aux Parisiens qui le souhaitent de venir retirer les commandes sur place avant les fêtes. Tous les bénéfices seront reversés à PETA.
Invader a beau travailler sous couvert d’anonymat, cette collaboration avec PETA permet de mettre en lumière la souffrance de milliards d’animaux dans les diverses industries qui les exploitent loin des yeux du grand public. Grâce à ses stickers, l’artiste cible sans ambages les pires pratiques infligées aux animaux : Meat Is Murder, Animal Liberation Now, Captivity Kills peut-on lire sur certains des autocollants, ainsi qu’une prise de position on ne peut plus claire : Invader Against Speciesism.
Le spécisme est une idéologie qui postule la supériorité de l’être humain sur les autres animaux afin d’en justifier les mauvais traitements, alors même qu’ils partagent notre capacité à ressentir la douleur, la faim, la peur, la soif, l’amour, la joie et la solitude, et ont autant d’intérêt que les humains à être libres et à rester vivants.
Tous les animaux méritent la même considération, quelle que soit l’opinion que les humains ont d’eux. Quand nous commençons à regarder les autres espèces comme des compagnons de vie et des individus, nous ne voulons plus les exploiter pour leurs peaux, leur laine ou leur chair, et alors nous choisissons une nourriture et des vêtements qui épargnent les animaux, tout comme de nous divertir de manière humaine au lieu de fréquenter des cirques ou des zoos.
