The Rain (Saison 1)

The Rain (Saison 1)

Il faut se méfier de l’eau qui tombe ! The Rain (Ndlr : la pluie en anglais) est une nouvelle série Danoise disponible depuis le 4 mai 2018 sur Netflix.

Six ans après qu’un terrible virus porté par la pluie a décimé la majorité de la population scandinave, un frère et une sœur se mettent en quête de sécurité. Avec pour seule arme un carnet laissé par leur père contenant des informations sur le virus et les dangers de ce nouveau monde, les deux jeunes se lancent dans une aventure périlleuse qui leur fera parcourir tout le pays en rejoignant un autre groupe de jeunes survivants. Face à l’adversité, le groupe réalise rapidement que la source du danger n’est pas celle qu’il croyait.  

The Rain est une série Danoise et j’adore les séries nordiques en général. Elles ont ce petit côté « bizarre » mais paradoxalement accrocheur que j’aime tant. Ici, la sauce ne prend pas immédiatement. Et pour cause, le premier épisode (ou en tout cas la première moitié) est très cliché. Les parents de Rasmus et Simone n’ont pas vraiment d’aura particulière si je puis dire, les dialogues sont niais, prévisibles et creux…

Finalement les choses commencent à s’améliorer à partir du moment ou les enfants se retrouvent seuls.  J’aime la timeline dans cette série et le fait que l’on aille à l’essentiel. La vie des enfants ne nous intéresse pas, ce que l’on veut c’est les voir en dehors du bunker. Sur ce point, la série fait son job.  Nous suivons donc Rasmus et Simone 6 ans après la première pluie, dans leurs aventures en dehors du Bunker. Le fait de ne pas avoir tous les détails de l’histoire est plutôt un bon point, car j’aime bien la part de mystère qui entoure le scénario.

La pluie est contaminée … comment, pourquoi, par qui, est-ce provisoire ? Tant de questions auxquelles nos personnages vont devoir chercher des réponses durant ces 8 épisodes. La tension est palpable, les courses poursuites pour éviter la pluie et les étrangers maintiennent une action rythmée. La série est sombre, les décors sont humides, froids mais les personnages principaux sont tellement attachants (notamment via leurs flashbacks). Ils sont imparfaits et nous sommes loin des « ados parfaits et surfaits » ; clichés made in America. C’est aussi ça que j’apprécie dans ce genre de série, il s’agit de talents bruts, de spontanéité, de naturel. Alors oui me direz-vous, il n’y a pas que du naturel, il faut bien un peu d’effets spéciaux et de technologies etc…

Comme je le disais, les personnages sont vraiment attachants, ils sont tous différents mais ont tous une histoire poignante, un passé qu’ils n’arrivent pas à se pardonner. La pluie transforme les gens et les pousse à devenir sauvages et égoïstes. La survie devient plus importante que tout le reste. Les émotions sont donc décuplées lorsque la caméra décide de s’attarder dessus. Et c’est là que la série marque des points : l’équilibre entre l’horreur de la situation (les cadavres, la violence, la rage, la colère) et l’espoir qui réside à l’intérieur de chaque survivant du groupe (l’amour, l’amitié, l’union, la vie) est parfait.

A mi-chemin entre une ambiance Hunger Games, Under The Dome et The Mist, The Rain arrive vraiment à s’imposer comme une série dramatique et futuriste à la fois. Je pense aussi indéniablement à la série The 100, parce que la thématique du « comment survivre au futur, à la surpopulation, aux pollutions » est à l’origine du scénario.

Je conseille vraiment la série à toutes les personnes qui adore les histoires légèrement apocalyptiques, la science-fiction et les thrillers palpitants. La signature Danoise apporte ici l’originalité qui manque souvent aux autres séries américaines du genre.

 

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