Rouges Estampes par Jean-Louis Robert, Carole Trébor et Nicola Gobbi
Une enquête pendant la commune de Paris.
Une enquête sanglante en plein cœur de La Commune de Paris !
Paris, mars 1871.
Raoul Avoir, un artiste graveur, s’est engagé dans la garde nationale pour défendre Paris contre les Prussiens pendant l’automne 1870. Lors de la Commune, il est nommé à la tête du commissariat du XIVe arrondissement et se trouve confronté à une série de meurtres atroces. Il commence à mener l’enquête parallèlement à ses devoirs envers la Commune. Son sens de l’observation et du dessin l’aident à trouver des pistes. Et la découverte du coupable devient peu à peu pour lui une obsession.
Je ne connaissais pas trop cette période de l’histoire. Et j’ai vraiment apprécié de la découvrir. Un meurtrier sévi à Paris sur un fond d’insurrection et de rébellion.
Cet homme reproduit des estampes japonaises qui représentent des meurtres sous forme artistique.
L’angle choisi est celui des artistes que l’on suit dans leur nouvelle fonction, surtout Raoul, avoir un artiste graveur qui va se retrouver a gérer les affaires policières dont une affaire de meurtre particulièrement sanglante. Raoul n’est pas le seul héros il y a aussi d’autres artistes. Ses amis et sa compagne Nathalie : cela permet de montrer les conditions féminines et d’évoquer le sujet de l’éducation.
Ce livre commémore les 150 ans de cette période peu représenté dans les bandes dessinées. Il mêle habilement la réalité et la fiction est vraiment c’est très agréable.
Mais surtout les dessins sont superbement maîtrisées, avec des traits gris et noir rehaussés de couleur rouge-brun qui mettent en perspective certaines actions ou certains détails de l’histoire.
Éditeur : Steinkis – Collection : Roman graphique – Scénario : Jean-louis Robert et Carole Trébor – Illustration : Nicola Gobbi – Date de parution : 04 mars 2021 – 127 pages – Prix : 19 €.