Lazarus Effect réalisé par David Gelb

Lazarus Effect réalisé par David Gelb

Une équipe de chercheurs universitaires découvre comment ramener les morts à la vie. Ils n’imaginent pas ce que leurs expériences vont déclencher.

The Lazarus Effect tient son nom d’un personnage de la Bible, Lazarus, qui fut ramené à la vie par Jésus quatre jours après sa mort. A la fin de la bande-annonce Américaine, on peut voir apparaître en flash « John 11 » (Jean 11), qui est le chapitre de la Bible dans lequel cette histoire est évoquée.

L’intrigue de The Lazarus Effect n’est pas sans rappeler celle de L’Expérience Interdite de Joël Schumacher. Dans ce film, un groupe d’étudiants décide de provoquer un arrêt cardiaque sur l’un d’eux, pour tenter de découvrir l’au-delà. Fan de ce film, David Gelb ne cache pas que The Lazarus Effect lui rend hommage !

Olivia Wilde, qui joue ici une étudiante en médecine, n’en est pas à sa première expérience dans le domaine du médical inexpliqué. En effet, la comédienne jouait 13 dans la série Dr House, une jeune interne qui tente de découvrir de quelle maladie énigmatique souffrent ses patients.

Jason Blum n’en est pas à son galop d’essai dans la production des film d’horreur. En effet, le producteur a déjà pris part à plusieurs projets du genre, comme Paranormal ActivityInsidious et Sinister.

Youhou ! Un thriller horrifique intelligent et peu (voir pas du tout) sanglant. Vous voyez, bande de mécréants démonteurs de genre que la perle rare existe : la preuve !

D’abord, le gore ! Vu le contexte de l’histoire (un laboratoire scientifique, des expériences interdites, des animaux morts dans une morgue, …), le réalisateur aurait pu jouer sur la boucherie : il aurait pu tabler sur carnage à fond (bref, la facilité en somme). Or, il a choisi une atmosphère angoissante, anxiogène, stressante, presque vicéralement crispante … La peur monte progressivement, avec parcimonie. La fluidité du déroulement permet justement de ne pas se crisper d’un coup, pui se relâcher, pour recommencer, … Un peu comme un mauvais conducteur qui mettrait trop de coups de frein. Là, j’ai vraiment apprécié que le film progresse bien, en continue, à son rythme…

Le scénario tient parfaitement bien la route : il est logique, cohérent … L’horreur arrive par accident et un concours de circonstances désastreux… Ce qui rend la terreur encore plus … Terrifiante !

De plus, le discours (et le questionnement qui va avec autour de la science, de la religion, de leur compatibilité, de l’amour, la culpabilité, la rédemption, etc.) est plutôt sain : est-ce que la recherche scientifique justifie tout ? Peut-on faire n’importe quoi par amour sans se préoccuper des conséquences ? Peut-on aller trop loin avec de bonnes intentions ? L’enfer en est pavé dit le proverbe. Défend-on un idéal à tout prix avec tout ce qui cela peut impliquer d’affreux moralement ?

J’ai adoré ce film. Il est parfait car il ne tombe pas dans les clichés en tout genre. Certes, le fond et la forme restent classiques. Mais, Lazarus Effect est très intelligent et bien foutu. Il est peut-être vu pour du divertissement ou la réflexion. Du vrai bon cinéma !

Genre : épouvante – Nationalité : Américaine – Avec Mark Duplass, Olivia Wilde et Donald Glover – Date de sortie en France : 11 mars 2015 – Durée : 1h23.

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