Les dernières heures écrit par Minette Walters
Grande dame du roman noir anglo-saxon, à l’égal de Ruth Rendell et de P. D. James, Minette Walters a été récompensée par de nombreux prix littéraires en Angleterre ou aux États-Unis. Aux Éditions Robert Laffont sont parus Le Sang du renard (2004) – lauréat du plus prestigieux prix de littérature policière anglaise, le Gold Dagger Award (2003) –, La Disparue de Colliton Park (2005), Les Démons de Barton House (2006), L’Ombre du caméléon (2008) et Dans la cave (2018).
Mois de juin de l’an 1348 : une terrible épidémie s’abat sur le Dorset et décime peu à peu les habitants. Nobles et serfs meurent par milliers.
Quand la Mort Noire frappe Develish, Lady Anne a l’audace de nommer un esclave comme régisseur. Ensemble, ils décident de mettre le domaine en quarantaine pour le protéger. Tous les serfs viennent s’établir sur les terres situées à l’intérieur des douves.
Bientôt, les stocks de vivres s’amenuisent et des tensions montent car l’isolement s’éternise. Les villageois craignent pour leur sécurité lorsqu’un événement terrible menace cet équilibre fragile. Les gens de Develish sont en vie, mais pour combien de temps encore ? Et que découvriront-ils quand le temps sera venu pour eux de passer les douves ?
Je n’avais jamais eu l’occasion de lire une oeuvre de cette grande romancière. C’est l’occasion. D’autant plus que la quatrième de couverture ne manque ni de charme, ni d’intérêt.
Cela étant dit, je fus un peu déçue : je n’ai pas l’intérêt de créer un contexte historique. Pour moi, il est inutile car il ne sert pas l’intrigue. On le voit à peine. On ne le sent pas vraiment Donc pourquoi est-il là ? Les personnages principaux dont Lady Anne sont beaucoup trop caricaturaux à mon goût. Cette femme est parfaite : elle m’agace pour cela.
Pourtant, l’écriture est belle et la trame est parfaitement traduite. Je reste donc assez réservée sur l’ensemble.
Éditeur : Pocket – Date de parution : 08 avril 2021 – Prix : 8,70 € – 752 pages