Ivan Derelierre (c’est un pseudonyme) écrit depuis le début des années 90, mais sous son vrai nom (Frédéric Augris) , des récits et études historiques (biographies, monographies, dictionnaires…) dont certains furent primés. Il est également conférencier. En 2017, il décide de publier pour la première fois un roman, sous son pseudonyme afin de le distinguer de ses autres écrits. Cette première oeuvre, Soleil de sang, était pour lui le moyen de voir s’il était capable de mener à bien un récit purement imaginaire et si cela pouvait séduire des lecteurs. Les retours positifs l’ont convaincu et poussé à poursuivre dans cette voie avec la publication d’un second roman en 2020 Liparis 312 (le premier s’appelle Soleil de Sang). Dans ces œuvres, il s’inspire de la réalité, pour s’interroger sur les dérives du monde. Romans fantastiques, dystopiques, de science-fiction… mais où les maux de notre société ne sont jamais très loin.
Comment échapper à l’arrivée du totalitarisme et fuir ses souffrances ? C’est ce à quoi les héros de ce roman de science-fiction vont tenter de répondre. Entre révolte et résignation, ils n’ont qu’un seul but : vivre dans un monde meilleur. Liparis 312 sera-t-il ce monde-là ?
Je ne connaissais absolument pas Ivan Derelierre avant d’ouvrir ce roman : j’ai dû chercher sur le net pour me renseigner. Je n’ai donc pas lu son précédent roman (le 1er donc).
J’ai donc « rencontré » un conteur tout à fait original : le monde qu’il a créé oscille entre le fantastique et la réalité. On y trouve pêle-mêle de l’imaginaire, un écho effrayant à notre réalité et une pincée de suspense. Un univers à la fois construit et intelligent.
Les décors sont décrit de manière époustouflante. Le romancier possède un vrai talent pour donner la vie à tout un monde. Le style est très élégant et très fluide.
Bref, Liparis 312 atteint le haut du panier de SF Française contemporaine.
Auto-Édition – Date de parution : 27 avril 2020 – 230 pages – Prix : 9,50 €.
