Luna Pérot n’a pas le profil d’une star du collège, loin de là ! Avec son mètre quarante-trois et ses trente-cinq kilos toute mouillée, on la surnomme le microbe ou le moustique… Ca aurait pu passer si elle n’avait pas en prime une véritable quincaillerie accrochée aux mâchoires ! D’ailleurs, la popularité, elle n’a même jamais osé en rêver, seulement de quoi échapper aux vacheries de ceux qui, au collège, se croient plus malins que tout le monde. Or un soir où Luna n’arrive pas à dormir à force de ruminer ses soucis, elle se souvient d’avoir lu quelque chose sur une technique qui permet de se débarrasser des petites pensées agaçantes : il suffit d’écrire sur un papier ce qui nous énerve, puis de le plier en quatre et de le ranger dans un tiroir. Mais ce que Luna ne sait pas, c’est que ce petit geste de rien du tout va provoquer autour d’elle une série de cataclysmes au collège ! Luna a-t-elle vraiment déclenché ce chaos ?
L’idée de départ est intéressante, une jeune fille qui se découvre des talents insoupçonnés de sorcière. Avec ses petits papiers où elle note des phrases assassines sur ses camarades de classse qui l’ont ennuyée dans la journée, Luna va déclencher des catastrophes dont elle a bien du mal à admettre la culpabilité. Et comme elle ne veut surtout pas en parler à ses parents, évidemment les choses s’aggravent rapidement.
J’aurais pu assez facilement me laisser convaincre par cette histoire, mais… car il y a un mais ! Je n’ai pas du tout accroché avec le style de l’auteure qui fait de Luna la narratrice, mais façon jeun’ de collège. C’est dire que l’écriture est totalement indigente, les « ne » des négations disparaissent, et ainsi de suite. Le roman s’apparente à du langage parlé et « ça l’fait pas ! ». Dommage…
Editeur : Magnard Jeunesse – Collection : 9/12 ans – Auteur : Florence Médina – Date de parution : 13 novembre 2018 – 224 pages – Prix : 12,90 €