Frances Hodgson-Burnett (1849-1924) est une romancière anglaise connue pour ses romans de formation pour enfants, dont le classique Petit Lord Fauntleroy (1886), Princesse Sara (devenue une série animée), Le Jardin Secret et La Petite Princesse, adapté au cinéma par Alfonso Cuarón.
Aube du 20e siècle. Mary Lennox est une enfant chétive et mal-aimée, née en Inde et délaissée par des parents qui ne voulaient pas d’elle. Élevée par les domestiques, elle devient rapidement agressive et égoïste. Mais, quand ses parents meurent d’une épidémie de choléra, voilà la jeune fille contrainte de partir pour l’Angleterre, où elle rejoint un oncle qu’elle n’a jamais connu, Archibald Craven, qui vit dans un manoir isolé dans les landes.
Pétrie d’ennui dans cette sombre demeure, la jeune Mary décide d’explorer le domaine. Faisant la rencontre d’un rouge-gorge, elle se laisse guider jusqu’à une clé oubliée de tous. Une clé qui permet d’ouvrir un jardin empli de merveilles et de secrets, qui pourrait bien changer la vie de Mary à tout jamais…
Véritable classique de la littérature enfantine, publié en version intégrale, Le Jardin Secret fait également l’objet d’une adaptation (avec Colin Firth et Julie Walters).
Frances Hodgson Burnett est considérée à juste titre comme l’une des pionnières du roman d’apprentissage pour enfants. Chez la romancière, le drame et une jolie morale (comme chez la Comtesse de Ségur en France) dominent les trames de ses écrits. Ils peuvent donc être considérés comme surannés. On en retrouve d’ailleurs tous les marqueurs typiques : la vieille Angleterre, ses manoirs, sa lande, ses gentlemen bougons et ses domestiques pleins de bonne volonté. Cela étant dit, l’enfance reste néanmoins un terrain d’apprentissage qu’à mon avis, on doit garder comme tel. Il permet à la jeunesse de grandir et de mieux s’épanouir.
C’est pour cela que j’ai pris plaisir à relire Le Jardin Secret (Le Jardin Mystérieux selon certaines traductions). Ici, comme dans l’oeuvre complère de l’autrice, le drame réside de la maladie et le fait de devenir orpheline. Évidemment, la situation est bien triste pour Mary. Pourtant, l’ensemble de l’histoire est maqgique car elle possède cette forme de nostalgie que nous avons tous en nous.
Éditeur : L’Archipel – Collection : Romans Étrangers – Date de sortie : 05 mars 2020 – 288 pages – Prix : 5,95 € – Traduit de l’Anglais (Grande-Bretagne) par Antoine Lermuzeaux.