Entretien téléphonique avec Laurent Serrano, metteur en scène d’Émilie Jolie
Est-ce difficile de reprendre une histoire aussi mythique ? L’aviez-vous enfant ? Aviez-vous envie de travailler sur ce spectacle ?
Non ! Je ne l’ai pas vu enfant ! J’avais 19 ou 20 ans lors de sa création. J’étais déjà trop vieux. Mais, je connaissais les chansons évidemment. Elles appartiennent au patrimoine. Quand on m’a proposé la mise en scène, j’ai été impressionné par l’engouement que ce spectacle provoque. Dont celui de mes nièces. J’ai bien senti que je travaillais sur un monument !
J’ai juste travaillé à le remettre au goût du jour.
Comment avez-vous actualisé ce conte intemporel ?
Je n’ai pas vraiment cherché à l’actualiser car, en 40 ans, il n’a pas vieilli. Comme Blanche-Neige, il a traversé les époques. Mais, pour la mise au goût du jour, on a l’extra-terrestre par exemple. Il s’appuie sur la technologie moderne.
J’ai été surprise que certaines chansons du cont originale avait été supprimée. Le loup par exemple. De même que certains dialogues, notamment ceux du conteur, avaient été modifiés. Pourquoi ?
C’est en rapport au temps. C’est une volonté pour le spectacle sur scène. Une contrainte de départ. Pour regrouper la trame !
Quel est votre mot de la fin ?
J’ai une longue carrière. C’est le 3e spectacle enfants que je mets en scène. J’étais ravi de cette proposition. Ce spectacle a de la gueule. Il a une certaine classe. Il raconte quelque chose. Il a un vrai message. Ce n’est pas juste un jeu.