Victor et Kiri sont des Chronos Rulers, grâce à des artefacts ils peuvent ralentir ou accélérer le temps. Ensemble, ils se battent contre les Horas des créatures maléfiques qui dévorent le temps humain. Ils espèrent pouvoir récupérer le temps qui a été volé à Victor. En réalité, le jeune homme qui semble avoir 15 ans est le père de Kiri !
Le groupe de Chronos Ruler était venu dans cette ville pour trouver le Horas qui a volé le temps de Victor. Cependant, ils se retrouvent confrontés à un lieu resté plusieurs dizaines d’années en arrière et Victor doit faire face à ses parents encore en vie. Pendant qu’il se perd dans ses souvenirs, les autres tentent de comprendre pourquoi ce décalage temporaire existe et qui en est à l’origine. Ainsi, une première déchirure se fait, alors que chacun fait son choix sur ses priorités.
Que se passe-t-il ? Qui est derrière tout ça ? Retrouveront-ils le temps de Victor ?
Ce tome est plus lent que les autres. Les personnages ne sont finalement confrontés aux Horas qu’à la fin et la résolution de l’intrigue attendra le tome 6. Même si l’histoire se concentre sur Victor et son rapport à sa famille, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher. Auparavant, la psychologie tenait une place, certes importante, mais secondaire par rapport aux combats. Ici c’est totalement l’opposé. Les combats sont quasiment absents et les états d’âme de Victor viennent au premier plan.
Les dernières pages remettent le pied à l’étrier et permettent d’accrocher le lecteur pour le prochain tome. J’espère que la suite reprendra le rythme auquel nous étions habitués, ou au moins un peu plus punchy.
Editeur : Kana – Collection : Big Kana – Scénario et dessin : Ponjea – Date de parution : 19 octobre 2018 – 168 pages – Prix : 6,85 €