Aya réalisé par Simon Coulibaly Gillard
Aya grandit avec sa mère sur l’île de Lahou. Joyeuse et insouciante, elle aime cueillir des noix de coco et dormir sur le sable. Pourtant, son paradis est voué à disparaître sous les eaux. Alors que les vagues menacent sa maison, Aya fait un choix : la mer peut bien monter, elle ne quittera pas son île.
L’ambiance du film réalisé de Simon Coulibaly Gillard est sublimée par un cadre enchanteur.
Aya vit dans une île avec sa mère et son très jeune petit frère et a perdu son père il y a peu. Les maisons sont faites de bambous et matériaux naturels et tout la communauté est confronté au fait que l’océan vague après vague est en train de submergé l’île petit à petit. Cette histoire est le reflet de la réalité des habitants de l’Ile de Lahou au large de la Côte d’Ivoire.
Toutes les familles sont en train de partir vers le continent fuyant l’immersion de l’Ile mais la vie à Lahou, certes frugale, est une vie saine, simple au rythme de la nature et pleine de joie.
L’océan est omniprésent et scènes de nuit d’ailleurs sont marquantes avec uniquement la lune comme lumière et le grondement des vagues qui fluent et refluent à la fois berceuse et rappel du destin de l’île.
Aya ne veut pas partir et renoncer à sa vie sur l’Ile, on sent clairement la peur de la vie dure et froide de la ville mais aussi que cela implique de devoir grandir et devenir adulte.
J’ai trouvé le film très touchant et dépeignant un changement de vie de manière poétique sans jamais tomber dans le mélodramatique ni le misérabilisme.
Genre : drame – Nationalité : Franco-belge – Date de sortie : 12 octobre 2022 – Durée :1h30 – Distributeur : La vingt-cinquième heure