Judy réalisé par Rupert Goold
Dernière diffusion télévisée : vendredi 17 novembre 2023 à 20h50 sur Ciné + Émotion.
Renée Zellweger signe son grand retour dans un rôle dramatique en incarnant l’iconique Judy Garland, rôle pourlequel l’actrice a obtenu le Golden Globe 2020 et l’Oscar de la meilleure actrice. Le film est adapté de la comédie musicale End of the Rainbow de Peter Quilter.
Hiver 1968. La légendaire Judy Garland débarque à Londres pour se produire à guichets fermés au Talk of the Town. Cela fait trente ans déjà qu’elle est devenue une star planétaire grâce au Magicien d’Oz. Judy a débuté son travail d’artiste à l’âge de deux ans, cela fait maintenant plus de quatre décennies qu’elle chante pour gagner sa vie. Elle est épuisée. Alors qu’elle se prépare pour le spectacle, qu’elle se bat avec son agent, charme les musiciens et évoque ses souvenirs entre amis ; sa vivacité et sa générosité séduisent son entourage. Hantée par une enfance sacrifiée pour Hollywood, elle aspire à rentrer chez elle et à consacrer du temps à ses enfants. Aura-t-elle seulement la force d’aller de l’avant ?
Pour s’attacher à une période aussi précise de la vie de Judy Garland, il fallait réunir une documentation que David Livingstone et Tom Edge n’ont pu trouver dans les nombreuses biographies de la star. Par chance, ils ont pu s’entretenir avec un témoin de ces événements – et pas n’’importe lequel. Rosalyn Wilder, qui, à la demande de Bernard Delfont, a été l’assistante de Judy pendant son séjour Londonien, a raconté son expérience auprès de la star. Après avoir retrouvé sa trace grâce à une interview de Judy Garland dans un fanzine, les auteurs se sont vite rendu compte que ses conseils étaient indispensables. « Rosalyn nous a tout appris sur ces événements » explique Livingstone. « Le projet dans son ensemble a vraiment bougé sur ses bases grâce à elle. C’est une femme formidable : drôle, implacable et qui fourmille d’anecdotes sur les dîners mondains du Londres des années 60 et qui connaissait personnellement Judy Garland ». « En faisant sa connaissance, j’ai eu le sentiment d’avoir affaire à une femme toute menue, très fragile, plutôt discrète et qui, d’’une certaine façon, avait besoin qu’on la protège », souligne Rosalyn Wilder. « Elle voulait pouvoir vous parler directement et vous faire confiance. On a une aura de star ou on ne l’a pas. Quand quelqu’un entre dans une pièce, soit on sent qu’il ou elle est le centre de toute l’attention, soit pas. Judy Garland, de son côté, faisait partie des stars ». Cependant, même si les concerts ont bien démarré, « ces quelques semaines ont été difficiles » comme le relève Rosalyn Wilder qui tentait de gérer l’emploi du temps serré de Judy Garland. « La relation entre Rosalyn et Judy est l’une des plus intéressantes du film » reprend Rupert Goold. « D’un côté, on a une fille tout à fait normale, qui travaille pour gagner sa vie et qui ne fait pas grand cas des artistes et des gens célèbres et, de l’autre, une diva à l’ancienne ».
Je suis mitigée concernant ce métrage : j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans la trame pendant toute la première heure. Je trouvais l’ensemble confus, assez brouillon et sans réelles émotions. Néanmoins, je vous suggère de rester jusqu’à la fin car, par la suite, tout devient particulièrement émouvant (j’ai même versé quelques larmes au final). Renée Zellweger entre vraiment dans le rôle. On sent particulièrement toute la souffrance et la fragilité de Judy Garland dans la seconde moitié de l’histoire. Les blessures de l’interprète du Magicien d’Oz sont évidentes. Renée Zellweger les montre partement, une fois passée la première partie (c’est pour cette raison qu’elle a, à mon avis, obtenu sa récompense aux Golden Globes).
Genre : biopic dramatique – Nationalité : Américaine – Date de sortie : 26 février 2020 – Disponible à l’achat digital : 14 mai 2020 – Disponible à la location digitale : 18 mai 2020 – Durée 1h58 – Disponible en DVD et BR : 01 juillet 2020 – Avec Renée Zellweger, Finn Wittrock, Jessie Buckley et Michael Gambon – Distributeur : Pathé.