Feride et son fiancé partent en week-end avec la colocataire de la jeune femme et Barkin, le frère du jeune hommes, tous deux célibataires. Mais, Canan – une très jolie jeune femme – se joint au groupe d’amis. En fait, elle s’impose devrais-je dire. A mesure qu’ils approchent de la maison qu’ils ont louée, des événements insolites, des visions furtives viennent troubler leur voyage les menant vers le cauchemar final.
Car même dans notre monde moderne, les esprits ancestraux rodent.
En Anatolie, on les appelle Djinns et ils se nourrissent d’os et de détritus…
Les djinns sont des créatures surnaturelles issues de croyances de tradition sémitique. Ils sont en général invisibles, pouvant prendre différentes formes (végétale, animale, ou anthropomorphe) ; ils ont une capacité d’influence spirituelle et mentale sur le genre humain (contrôle psychique : possession), mais ne l’utilisent pas forcément.
Il ne faut pas confondre le terme djinn avec le terme perse Djans qui signifie « l’Esprit Individuel d’un être » et qui est différent des Esprits de Groupe, terme d’origine sémitique.
Il est très rassurant de voir que les mécanismes de la peur sont universels. Ici, nous sommes dans la campagne Turcque. Or, nous retrouvons des éléments très similaires aux films d’horreur Occidentaux : la maison isolée, la nuit, une force du mal, …
Ce film n’a pas un scénario très orginal du coup ! Certes. Mais, malgré ses effets spéciaux un peu cheap, il est réalisé avec brio. L’alternance du silence assourdissant et des bruits effrayants est juste parfaitement anxiogène. L’introduction et la conclusion bouclent la boucle si parfaitement qu’on croirait presque aux Djinns avec logique.
Si on y ajoute une mabiance anxiogène et angoissante …. Et, bien, je dormirais mal cette nuit en fait….
Genre : épouvante – Nationalité : Turque – Durée : 1 heure 20 – Date de sortie : 02 avril 2014 – Avec Duygu Paracıkoğlu, Ozan Akbaba et Burak Sarımola.
