Cendrillon réalisé par Kenneth Branagh

Cendrillon réalisé par Kenneth Branagh

Dernière diffusion télévisée : mardi 13 février 2024 à 21h10 sur W9.
Inspiré du conte de fées éponyme des frères Grimm et du chef d’œuvre d’animation de 1950, précédé du court-métrage La Reine des Neiges : Une Fête Givrée (8 minutes – adorable ce mini-film), Cendrillon revient sur le devant de la scène pour une toute nouvelle génération dans un film visuellement éblouissant mis en scène par le réalisateur nommé aux oscars : Kenneth Branagh.

Dans le rôle de Lady Tremaine la terrible marâtre, on retrouve l’actrice oscarisée Cate Blanchett. La comédienne Lily James incarne l’innocente et douce Cendrillon, Richard Madden joue le rôle du Prince, sensible et attentionné qui cache sa véritable identité à Ella et l’actrice nommée aux Oscars Helena Bonham carter le rôle de la marraine fée.

Holliday Grainger et Sophie McShera incarnent les demi-sœurs d’Ella, Anastasia et Drisella. Stellan Skarsgård et Nonso Anozie jouent respectivement l’Archiduc et le fidèle ami du Prince, le Capitaine. Derek Jacobi, couronné aux Tony Awards, est le Roi.

Cendrillon est produit pour Walt Disney Pictures par Simon Kinberg, Allison Shearmur, David Barron, avec Tim Lewis comme producteur exécutif, sur un scénario de Chris Weitz.

Kenneth Branagh, réalisateur de cette nouvelle version en prises de vues réelles, déclare : « Il est impossible d’évoquer Cendrillon sans penser à Disney et aux images intemporelles avec lesquelles nous avons tous grandi. Ces grands moments classiques du cinéma offrent un attrait irrésistible aux yeux de tout cinéaste. Nous avons trouvé en Lily James notre Cendrillon idéale. Elle en a la beauté, l’esprit, l’humour et la grâce. Son Prince est joué par Richard Madden, un jeune acteur qui a pour lui puissance et charisme. Il est drôle, intelligent et séduisant, un prince idéal pour notre Cendrillon. »

Dans cette histoire, le père de la jeune Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère, Lady Tremaine, et ses filles Anastasia et Drisella. Mais lorsque le père d’Ella disparaît à son tour d’une manière aussi soudaine qu’inattendue, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne. Elle ne se laissera aller ni au désespoir, ni au mépris envers ceux qui la maltraitent. Un jour, Ella rencontre un beau jeune homme dans la forêt. Ignorant qu’il s’agit d’un prince, elle le croit employé au palais. Ella a le sentiment d’avoir trouvé l’âme sœur. Une lueur d’espoir brûle dans son cœur, car le Palais a invité toutes les jeunes filles du pays à assister à un bal. Espérant y revoir le charmant « Kit », Ella attend avec impatience de se rendre à la fête. Hélas, sa belle-mère lui défend d’y assister et réduit sa robe en pièces… Heureusement, comme dans tout bon conte de fées, la chance finira par lui sourire : une vieille mendiante fait son apparition, et à l’aide d’une citrouille et de quelques souris, elle va changer le destin de la jeune fille…

À mon sens, ce film live relève plus d’une adaptation du dessin animé de Disney (1950) que du conte littéraire. Sur le principe, je ne trouve pas cette position si grave. Si le métrage est réussi, il sera toujours temps d’expliquer (ou de lire) à vos enfants Charles Perrault ou les Frères Grimm.

Mais, là où j’épprouve plus de problème, c’est sur la qualité de ce Cendrillon. Il est toujours possible de reprocher à Disney de formater ses productions. Le studio reste néanmoins un grand pourvoyeur de divertissements cinématographiques de qualité. Ne serait-ce grâce à ses moyens techniques et financiers, il possède, me sembe t’il, la capacité d’engager des personnes compétentes à tous les postes et de réaliser des images d’une grande beauté.

Passons sur l’histoire et le scénario. Ils sont, selon moi, assez connu pour que je puisse me permettre de faire l’impasse dans cet article.

Dans le cas qui nous occupe, la réalisation est impeccable. Kenneth Branagh est un metteur en scène brillant (en tout cas, je trouve). Les images sont tout à fait caractéristiques du genre : féériques, un brin magiques, … Bref, de quoi rêver. En théorie !

Car, de fait, je n’ai pas apprécié plus que cela cette version. D’abord, il a cet aspect très émotionnel et nostalgique qui ne tient qu’à moi. Il n’y a pas de chansons. Bien sûr, il y a une bande originale. Mais, les protagonnistent de fredonnent pas. Pour moi, c’est une grosse déception. L’un de mes petits plaisirs cinéphiles, c’est de chanter de la guimauve Disney (oui, bon, on a le fun qu’on peut, hein !) ! Ensuite, dans le dessin annimé de 1950, j’adore la chanson de la Marraine la Fée quand elle change la citrouille en carrosse (Ah, nostalgie qaudn tu nous tiens !). Je me suis surprise à l’entonner lors de la fameuse scène ! Du coup, clairement, à mes yeux du moins, ça manque !

Maintenant, pour le côté moins affectif, plus réfléchi, parlons un peu de la distribution. Mais, bon sang de bois, qu’est-ce que c’est que ce casting ? Le Prince et Cendrillon possèdent autant de charisme qu’une courge (enfin 2 en l’occurence et encore un couple de cucurbitacé en ont peut-être plus). Alors, certes, je ne suis plus une enfant. Néanmoins, le Prince n’a de Charmant que le nom quand à la Robe d’Ella … J’ai envie de dire bof en fait !

Par ailleurs, la voix off qui décrit l’action m’a très vite tappé sur le système. Entre les dialogues et l’image, on comprend très bien le déroulement de l’action. Je ne vois donc pas l’intérêt d’ajouter un descriptif sonore supplémentaire.

Malgré un ou deux passages émouvants et une Marraine La Fée fort maladroite qui rend sa présence à l’écran assez amusante, je n’ai pas retrouvé la magie des grands Disney… Dommage !

Titre original : Cindirella – Genre : conte de fées – Nationalité Américaine – Avec Lily James, Richard Madden et Helena Bonham Carter – Date de sortie en France : 25 mars 2015 – Durée : 1h45.

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