La Roqya est une invocation pour guérir du mal.
Une femme vit de la contrebande d’animaux exotiques et de produits illicites. Elle crée une application mobile qui met en relation des clients avec des marabouts, mais lorsque la consultation d’un utilisateur prend une tournure tragique, sa vie et celle de son fils sont en jeu.
L’histoire est un curieux mélange de genres, alternant fantastique, social, suspense et sociétale. J’ai d’ailleurs constaté une belle dénonciation de la misogynie. L’intensité dramatique est extraordinaire : aucun temps morts et la tension qui monte sans cesse. La trame est angoissante et anxiogène. De plus, la distribution, Jérémy Ferrari en tête, est extraordinaire. Tout en justesse et en finesse. Et la réalisation est également très réussie.
Au cinéma le 15 mai 2024. 1h36.
