
Dernier été à Tokyo écrit par Cecilia Vinesse
Cecilia Vinesse est née en France mais a grandi en faisant des allers-retrours incessants entre le Japon et les États-Unis. C’est au Royaume-Uni qu’elle a cependant décidé de s’installer pour lire, écrire et écouter en boucle de Tori Amos.
Sophia, 17 ans, a une semaine pour dire au revoir à Tokyo et à son groupe d’amis expatriés. Mais ses adieux sont gâchés par le retour surprise de Jamie, avec qui elle a toujours eu une relation compliquée. Alors que tout s’écroule autour d’elle, Jamie se révèle pourtant le seul sur qui elle peut compter. Peut-être n’est-ce pas trop tard pour leur histoire ? Mais que peut-on construire, lorsqu’on n’a que sept petits jours ?
En tant que concept général, l’amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse envers une personne. C’est effectivement le cas dans ce roman : nous avons à faire à une belle histoire d’amour. Certes compliquée (les joies de l’adolescence ne sont jamais simples). Néanmoins, il m’a également semblé que la romancière était également très attachée au Japon, un peu à la manière d’Amélie Nothomb, la romancière Belge y a vécu longtemps.
Ce livre est donc clairement une romance. Entre deux jeunes gens. Mais aussi pour un pays. Une belle manière de voyager.
Éditeur : Pocket Jeunesse – Date de parution : 01 juin 2017 – Traduit de l’Anglais (Grande-Bretagne) par Cécile Tasson – 352 pages – Prix : 17,90 €.