Transformers 5 : The Last Knight réalisé par Michael Bay

Transformers 5 : The Last Knight réalisé par Michael Bay

Dernière diffusion télévisée : 11 juin 2023 à 21h05 sur 6ter.
La franchise Transformers de Michael Bay est l’une des plus lucratives au monde. Les quatre premiers films ont ainsi rapporté pas loin de 3 773 milliards de dollars rien qu’avec les sorties en salles (Transformers 708 millions, Transformers 2 : la Revanche 837 millions, Transformers 3 – La Face cachée de la Lune 1 124 milliard et Transformers : l’âge de l’extinction 1 104 milliard).

The Last Knight fait voler en éclats les mythes essentiels de la franchise Transformers, et redéfinit ce que signifie être un héros. Humains et Transformers sont en guerre. Optimus Prime n’est plus là… La clé de notre salut est enfouie dans les secrets du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. Sauver notre monde sera la mission d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford. Il arrive un moment, dans la vie de chacun, où l’on se doit de faire la différence. Dans Transformers : The Last Knight, les victimes deviendront les héros. Les héros deviendront les méchants. Un seul monde survivra : le leur… Ou le nôtre.

Transformers : The Last Knight marque le retour au sein de la franchise de Josh Duhamel et Tyrese Gibson. Les deux comédiens étaient en effet au casting des trois premiers volets mais pas du quatrième qui avait vu Mark Wahlberg camper le personnage principal. Ce dernier retrouve par ailleurs Gibson avec qui il avait tourné dans Quatre frères.

Transformers : The Last Knight sorti en salles en juin 2017, soit quasiment dix ans après le premier opus.

Le tournage de Transformers : The Last Knight a été perturbé par une polémique. Pour les besoins du blockbuster, le palais de Blenheim en Angleterre a été décoré avec une iconographie et des véhicules nazis… Ce qui a été perçu comme un manque de respect puisque le palais est le lieu qui a vu naître Winston Churchill, dont les actions furent décisives dans la lutte contre l’Allemagne nazie.

Transformers est une franchise des sociétés Hasbro et Takara Tomy qui ont inondé dans les années 80 le marché du jouet de robots transformables sur la base de voitures et autres véhicules/objets/dinosaures (?!) de toutes sortes le tout soutenu par un marketing trusté par force dessins animés et produits dérivés. Cette pratique est très courante pour de grandes quantités de licences (GI Joe, Mon Petit Poney, etc…).

Les années 2000 ont vu ces enfants des années 80 entrer dans l’âge adulte et, tout naturellement, les studios de cinéma se sont tournés vers ces licences, surfant sur la nostalgie des adultes pour proposer des films permettant, dans le même temps, de continuer d’alimenter le marché du jouet de nouveaux produits afin de toucher les nouvelles générations. Un peu comme les maillons d’une chaîne de la consommation dans le grand cercle de la vie capitaliste. Nonobstant tout ceci, le cahier des charges des films de la licence Transformers a été écrit par Michael BAY, grand maître ès Entertainment du cinéma américain (Armageddon, Pearl Harbor, 2012) qui réalise et produit les films. Il ne faut pas y chercher une grande profondeur dans le scénario ou un jeu d’acteur oscarisable. Ce n’est pas le but de ces films qui sont des pop-corn movies faits pour en mettre plein la vue en action et effets spéciaux. Le public n’est pas là pour les acteurs qui sont les faire-valoir humains, point de vue du spectateur, pour les stars du films : les robots.

Le seul vrai reproche que je pourrais faire au film est qu’il est très long (plus de 2 heures) et accumule à l’excès les scènes d’action pharaonesques en expédiant trop rapidement les quelques éléments du scénario qui mériterait d’être mis en avant. L’ajout d’Anthony Hopkins au casting est l’occasion de quelques bonnes scènes où l’on sent clairement qu’il s’est bien amusé pendant le tournage.

En cela le dernier opus en date, The Last Knight répond totalement au cahier des charges. Les robots sont à l’honneur au coeur d’une histoire mettant à mal le futur de l’humanité et réinterprétant joyeusement le mythe de la légende arthurienne et des passages de l’Histoire de l’humanité. Au milieu de tout ça nous avons Mark Wahlberg qui incarne toujours son personnage depuis l’opus numéro 4 et quelques acteurs issus des trois premiers films afin de faire le lien. Il sont rejoints par Anthony Hopkins qu’il est toujours plaisant de retrouver au cinéma et Laura Haddock que l’on voudrait nous présenter comme une femme forte et loin des clichés sexistes que nous avaient offerts les précédents opus (Megan Fox, merci pour les scènes gratuites dignes des hôtesses du Salon de l’auto), mais qui finalement trébuche un peu dedans malgré tout. La bonne surprise vient d’Isabel Moner jouant la jeune Izabela, une gamine des rues, orpheline ne s’en laissant pas compter et où l’on sent que le personnage de Rey de Star Wars VII est passé par là imposant le fait que oui un film d’action peut avoir un personnage féminin qui n’est pas sexualisé et n’a pas besoin qu’un homme vienne la sauver. Transformers, The Last Knight est un film d’action qui remplit totalement son office et saura satisfaire les amateurs du genre. On ne s’ennuie pas grâce à des rebondissements et effets spéciaux spectaculaires. Les Autobots et Decepticons s’affrontent une fois de plus sur leur terrain de jeu préféré : la Terre et ses villes et monuments humains.

Genre : SF – Nationalité : Américaine – Avec Mark Wahlberg, Jerrod Carmichael et Isabela Moner – Date de sortie : 28 juin 2017 – Distributeur : Paramount Pictures France.

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