Creative Control réalisé par Benjamin Dickinson

Creative Control réalisé par Benjamin Dickinson

New York, futur proche, David, jeune cadre branché, prépare le lancement de lunettes révolutionnaires qui confondent réel et virtuel : la réalité augmentée. Mais lors de la phase test, tout commence à se brouiller entre sa vie publique, privée et imaginaire…

Creative Control a été en partie financé grâce à une campagne Kickstarter, notamment mise en place pour boucler le budget lié aux effets spéciaux. Ainsi, plus de 30 000$ ont pu être collectés.

Ce long-métrage est le second du cinéaste indépendant Américain Benjamin Dickinson après First Winter en 2012.  Il explore le thème de la réalité augmentée et surfe sur la vague des longs-métrages de SF étudiant l’idée que le virtuel prenne le dessus sur le réel. Le sujet rappelle Her de Spike Jonze, dans lequel Joaquin Phoenix tombait amoureux d’une intelligence artificielle avec la voix de Scarlett Johansson.

David (Benjamin Dickinson, scénariste et réalisateur) travail pour une agence de pub. Surmené et anxieux, il se gave de comprimés et d’alcool afin de pallier à son mal-être. Coincé dans sa relation avec Juliette, un professeur de Yoga aux pensées un peu hippies, (Nora Zehetner qui a interprétée la princesse Ithaca dans le film Princess en 2009 et a fait des apparitions dans des séries tel Grimm ou Warehouse) avec qui il n’arrive plus à communiquer, il va commencer à fantasmer sur Sophie (Alexia Rasmussen qui a jouée dans Proxy en 2013 et prochainement dans California Solo) la compagne de son meilleur ami Wim (Dan Gil, Paranormal Activity 5 Ghost Dimension en 2015) un photographe déjanté qui n’a aucun scrupule à enchaîner les conquêtes alors qu’il est en couple. Il va se voir imposer l’essai d’une invention révolutionnaire, des lunettes de réalité augmentée, l’Augmenta. Poussé par la curiosité de connaître les capacités de cette dernière avancée, il va peu à peu plonger dans un monde où la réalité et le virtuel vont se mêler et iront jusqu’à se confondre… Je suis un peu déçue du résultat. Avec ce titre et cette affiche tous les deux intrigants, je m’attendais à voir quelque chose de surprenant, de captivant. Et bien pas du tout. Beaucoup d’alcool, de drogues (pratiquement dans chaque scène quelque chose est fumée, reniflée et bu), un peu trop de scènes osées à mon goût. Tout cela m’a fait oublier que le film parlait de technologie. Certains dialogues sont incompréhensibles voire même embrouillants (le passage où Juliette essaye d’expliquer à David sa vision de la vie m’a rappelé le 1+1=1 de Jean-Claude Van Damme). Seul le choix du tournage en noir et blanc et le fait qu’uniquement l’hologramme soit en couleur m’ont montré à quel point le virtuel peut sembler plus réel que la réalité. Si je devais lui mettre une note, elle n’excéderait pas les 5/10 et ce grâce aux interventions de Reggie Watt (interprété par lui-même, connu notamment pour ses improvisations devenues populaires sur YouTube) qui ont réussi à me faire sourire.

Genre : drame futuriste – Nationalité : Américaine – Date de sortie : 09 novembre 2016 – Durée : 1h37 – Avec Benjamin Dickinson, Nora Zehetner et Dan Gill – Distributeur : Damned Distribution.

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