Interview de Karine Giebel

Nous avons eu l’immense honneur que Karine Giebel auteure du roman policier De Force réponde à quelques-unes de nos questions à l’occasion de la sortie du livre.

Parmi les livres que vous avez écrits, quel est celui  que vous préférez?

Difficile à dire ! J’ai aimé écrire chacun de mes romans, créer chacun de mes personnages. Alors en choisir un m’est impossible.

2.  Lorsque vous écrivez un livre, est-ce que vous vous documentez sur les lieux ou est-ce que ce sont les lieux qui vous inspirent une histoire?  – je pense notamment à Jusqu’à ce que la mort nous unisse ou De Force dans lequel les lieux existent.

Les lieux sont souvent peu décrits dans mes romans et n’ont pas de vrai rôle à jouer, sauf pour créer une ambiance sans entrer dans le détail. Jusqu’à ce que la mort nous unisse est un peu l’exception mais dans ce livre, la montagne est un personnage à part entière et a donc une place de choix dans l’histoire. Quand je base une histoire dans un lieu que je ne connais pas, je travaille sur photos la plupart du temps.

Comment construisez-vous un roman? Suivez-vous un plan ou les idées viennent-elles enrichir votre récit au fur et à mesure de l’écriture?

Je ne fais aucun plan avant d’écrire. Je pars d’une idée de départ et c’est en écrivant que l’histoire et les personnages se construisent. Et je pars bien souvent dans des directions que je n’avais absolument pas imaginées au début de ma réflexion…

 

De Force : qu’est-ce qui vous a inspiré cette histoire?

Si je réponds à cette question, je risque fort de déflorer le suspense du livre !!

 

Dans ce roman, quel est le personnage que vous préférez? Pourquoi?

Dans De Force, je me suis beaucoup attachée au personnage de Luc. Parce qu’il est mystérieux, et que sa fragilité n’a d’égale que sa force. Parce qu’il est plein de contradictions, de douleurs, de failles. Et parce qu’au fil de cette histoire, il va beaucoup évoluer. 

Vous arrive-t-il parfois de vouloir modifier la fin d’un roman, un personnage,……?

Comme je l’écrivais plus haut, je ne connais pas la fin d’un roman quand j’en commence l’écriture. Du coup, tout est ouvert, aucun chemin n’est tracé d’avance.

Comment se choisit un titre? Est-ce un choix personnel ou est-il orienté par l’éditeur?

Parfois, le titre arrive dès le début de l’écriture, parfois au milieu du roman. Et si jamais je ne l’ai toujours pas trouvé à la fin de mon histoire, je demande de l’aide à mon éditrice et nous réfléchissons ensemble. Pour mes deux premiers romans, les titres ont été trouvés par mon éditrice de l’époque (avec mon accord, bien entendu !).

Avez-vous toujours voulu être écrivain?

Absolument pas ! L’écriture est un virus qui remonte à ma jeunesse, certes, mais je ne pensais pas qu’un jour, ce serait mon activité à temps plein.

Avez-vous un ou plusieurs travaux en cours?

J’écris actuellement un scénario pour la télévision et je suis également en train d’écrire le prochain roman…

Interview de Geneviève

Merci aux éditions Pocket pour cette belle opportunité !

 

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