Hanouka : les secrets de la fête juive des lumières
La fête juive des lumières, appelée Hanouka dure en huit jours, le plus souvent en décembre, mais ne cherchez pas à retenir sa date annuelle : celle-ci change chaque année, car le calendrier juif est basé sur la Lune, et non sur le Soleil du calendrier latin.
Chaque soir de la huitaine, les croyants allument l’une des 9 branches de la ménorah, le chandelier traditionnel. La première branche du chandelier s’allume d’ailleurs plus précisément à la veille du premier jour de Hanouka. Pour les fidèles, en illuminant davantage la ménorah jour après jour, il s’agit de commémorer ce qui est considéré comme le miracle des lumières.
Mais Hanouka, ça n’est pas « que » le chandelier : ses repas sont, pour les croyants du judaïsme, également emblématiques du miracle des lumières. Ils mêlent sur la table des mets comme les « latkès » (galettes de pommes de terre) et autres beignets, tous frits à l’huile. Au menu de la liturgie juive lors de ces huit jours, on trouve aussi les bénédictions et les chants.
La célébration juive de Hanouka se fête sur huit jours, du 25 du mois de Kislev au 2 du mois de Tebeth dans le calendrier hébraïque. Généralement, ce créneau de festivités correspond à une semaine du mois de décembre dans le calendrier grégorien actuellement utilisé dans nos contrées, et se situe non loin de la Saint Nicolas du 6 décembre. Comme Hanouka a lieu en hiver peu avant Noël, elle a souvent été vue comme l’Avent d’Israël, contextualise le poète Français Claude Vigée dans l’ouvrage Un panier de houblon.