Pourim est une fête juive d’origine biblique et d’institution rabbinique, qui commémore les événements relatés dans le Livre d’Esther : la délivrance miraculeuse d’un massacre de grande ampleur, planifié à leur encontre par Haman l’Agaggite dans l’Empire perse sous le règne d’Assuérus (Xerxès Ier).
La fête est célébrée chaque année le 14 Adar (en février ou mars du calendrier grégorien). Quand le mois d’Adar est redoublé (années embolismiques), Pourim est célébrée le 14 Adar II. Cette date correspond à la dernière Pleine Lune de l’hiver, une lune avant la première Pleine Lune du printemps, marquée par la fête de Pessah.
Aux pratiques traditionnelles, consignées dans le Livre d’Esther et ordonnancées par les Sages de la Mishna, se sont ajoutées diverses coutumes, notamment culinaires, avec les hamantaschen ou deblas (en) (oreilles d’Aman), ainsi que des manifestations joyeuses et carnavalesques, et l’usage de crécelles à l’évocation du nom de Haman.
Il est donc coutume d’écouter la lecture du Livre d’Esther. Traditionnellement, l’argent est donné aux pauvres et des cadeaux alimentaires à sa famille et ses amis. Pourim est l’occasion de préparer un joyeux festin et les enfants ont l’habitude de se déguiser.
Pourim se doit d’être un repas festif et de se démarquer d’un repas habituel, notamment par la présence de plats élaborés et souvent carnés. Par exemple, en Tunisie, le festin de Pourim est constitué de viandes grillées, appelées « méchoui » accompagnées d’une salade fraîche. En dessert sont préparés les gâteaux de Pourim, des yoyos au miel. Mais le repas de Pourim est aussi souvent végétarien. On mange alors souvent des raviolis farcis aux légumes, appelés les kreplach et des maakoud, de délicieux beignets de pommes de terre.
Le mishte, signifiant « festin alcoolisé » revient à plusieurs reprises dans le Livre d’Esther, c’est pourquoi Pourim est un festin qui se doit d’être alcoolisé.