Mort au champagne écrit par Ngaio Marsh
À bord d’un train qui traverse la Nouvelle-Zélande en direction de Middleton, Roderick Alleyn trompe son ennui en compagnie d’une troupe de théâtre anglaise en tournée, quand de curieux incidents viennent émailler le voyage : l’argent de l’une des actrices a disparu et le directeur de la troupe, Alfred Meyer, est convaincu que l’on a tenté de le tuer en le jetant hors du train… Quelques jours plus tard, son meurtre aura lieu pour de bon. As de la déduction maniant le sens de l’observation avec un flegme tout britannique, l’inspecteur Alleyn va prendre en main cette affaire où chacun a de bonnes raisons d’être l’assassin. Dans la grande tradition du roman policier « à l’anglaise », cette enquête est pour Ngaio Marsh l’occasion de dresser une galerie de portraits savoureux et de passer au crible les hypocrisies de la société anglaise de son temps. L’intrigue au service de l’humour et de la psychologie, well done, Miss Marsh !
Ce n’est pas mon roman préféré de cette romancière. Même s’il est très bon. Le livre possède des dialogue trop policé, trop désuet. Certes, l’époque de l’intrigue veut cela. Néanmoins, l’ensemble est bien construit.
De plus, avec des personnages venus d’Angleterre à des Néo-Zélandais dont un médecin maori – synthèse des deux cultures – ce texte aborde aussi la question des préjugés racistes avec brio.
Éditeur : L’Archipel – Collection : Archipoche – 272 pages – Date de parution : 16 juin 2022 – Prix : 14 € – Traduit de l’Anglais (Nouvelle-Zélande) par Maurice Derbene.