Ce qui porte malheur, ce qui porte bonheur

Ce qui porte malheur, ce qui porte bonheur

La superstition est la croyance irraisonnée fondée sur la crainte ou l’ignorance qui prête un caractère surnaturel ou sacré à certains phénomènes, à certains actes, à certaines paroles.

Quelques exemples de ce qui porte malheur

Le nombre treize (13), en référence, en Occident, au nombre de convives de la Cène et aux conséquences néfastes de ce repas. Cette superstition est à l’origine de la triskaïdékaphobie. En Italie, c’est plutôt le nombre 17 qui porte malheur (XVII en chiffres romains et l’anagramme de VIXI, signifiant en latin « j’ai vécu » – partant, « je suis mort »), le 13 étant plutôt associé à la chance. En Asie de l’Est, c’est le nombre 4, homophone en Chinois, en Japonais et en Coréen du mot mort, qui est généralement omis (numéro de chambre, étage).

La couleur vert est la couleur des fées, elles seraient furieuses de voir les hommes la porter. Spécialement le vendredi, jour de la mort du Christ sur la Croix et de la rédemption, dont elles sont exclues. D’ailleurs, en France, les acteurs/trices ne portent jamais de vert au théâtre (le violet en Italie, le vert et le bleu au Royaume-Uni et le jaune en Espagne). Plusieurs hypothèses ont été émises au sujet du vert : le costume de Judas, celui de Molière lors de son décès ou la couleur de l’oxyde de cuivre, colorant toxique utilisé jadis. Certains mots sont proscrits : corde en France, car on l’associe à celle qui sert à tirer la cloche pour saluer les morts. Mais aussi parce que les techniciens du théâtre étaient souvent d’anciens marins, et que sur les bateaux, le mot corde n’est utilisé que dans deux cas, pour parler de celle de la cloche du bord et pour parler de celle qui servait à exécuter les gens ; et Macbeth au Royaume-Uni, dénommée la pièce Écossaise. Les œillets sont également proscrits ; qu’un comédien reçoive ou voie des œillets avant ou après sa venue sur scène porte malheur à sa carrière.). On ne se souhaite pas« Bonne Chance ! » avant de monter sur scène : ça porte malheur !

Briser un miroir apporte sept ans de malheur. Dans la Grèce antique, les miroirs servaient parfois pour la divination, que le verre se brise était donc un mauvais présage.

Quelques exemples de ce qui porte bonheur

Comme le nombre de jour de la semaine, le chiffre 7 (8 en Chine).

Même les moins superstitieux emploient la formule : « Tout va bien dans ma vie. Je touche du bois ! » Cette croyance vient du 2e millénaire avant notre ère. À cette époque, les Perses pratiquent le mazdéisme. En effet, toucher du bois était une manière de confier son âme à Atar, le génie du feu. Et, dans l’Égypte Antique, le bois était censé diffuser un magnétisme bénéfique.

On jette une pièce dans les fontaines pour faire un voeu car une légende raconte que certains défunts, devenus ombres errantes, devaient rejoindre l’éternité en traversant sept fleuves. Pour être transporté vers l’autre rive, il fallait rencontrer Charon, le passeur, et lui donner une obole. Les malheureux sans le sou étaient condamnés à errer cent ans sur les bords de la rivière. Les autres lançaient une pièce dans le fleuve pour rémunérer le passeur.

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