Les Mythes et Légendes au Japon

Les Mythes et Légendes au Japon

Comme dans tous les pays, le Japon a ses propres mythes et légendes. Par exemple, le nombre 4, homophone en Chinois, en Japonais et en Coréen du mot mort, est généralement omis (numéro de chambre, étage).

Le folklore Japonais est fortement influencé par le shinto et le bouddhisme, les deux religions principales du pays. Il implique des personnages dans des situations humoristiques ou bizarres face à des êtres surnaturels variés. La mythologie Japonaise explique l’origine de la famille impériale, considérée officiellement au Japon comme d’ascendance divine jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au commencement, quand les Cieux et la Terre étaient encore dans un état chaotique, trois déités appelées Ame-no-Minakanushi, Takami-musuhi et Kami-musuhi , suivies de Umashiashikabihigoji et Amenotokotachi, apparurent à Takama-ga-hara. Ce sont les Kotoamatsukami et ne jouent qu’un rôle figuratif dans la plupart des mythes. Elles sont asexuées et incarnent les forces qui dirigent le monde. Vinrent ensuite sur Terre, deux paires de déités, suivies de cinq autres paires. Les deux premières déités, Kuninotokotachi et Toyokumono sont comme les cinq premières sans genre. Cinq paires sont engendrées par une déité mâle et une déité femelle, mais qui ne sont pas mari et femme. À l’exception de la dernière paire, Izanagi et Izanami, ils ne jouent qu’un rôle figuratif dans la plupart des mythes. Ces deux et cinq paires sont appelées Kamiyonanayo.

À voir en BR, DVD ou VOD

Le film horrifique The Ring réalisé par Hideo Nakata (1998 – 1h36) d’après le roman éponyme écrit par Kōji Suzuki, sorti en 1998. Il aura une suite en 2005.

Un soir, Tomoko et Masami, deux jeunes lycéennes seules à la maison, s’amusent dans la chambre à se faire peur avec une rumeur, celle d’une vidéo-cassette : une fois visionnée, une sonnerie téléphonique annoncerait votre propre mort – avec raison – au bout de sept jours. Tomoko l’a vue, mais ne croit pas à cette rumeur. Lorsqu’une sonnerie déchire le silence, toutes deux s’immobilisent de peur. Masami court vers la cuisine, et décroche le téléphone : c’est la mère de Tomoko. Les deux lycéennes éclatent de rire, soulagées. Tomoko entend quelque chose provenant de la télévision qui, pourtant, n’a jamais été allumée et qu’elle éteint avant de retourner à la cuisine. Elle entend à nouveau quelque chose derrière elle. Elle tourne la tête et hurle d’effroi. Quelques jours plus tard, Reiko Asakawa, une journaliste enquêtant sur cette malédiction vidéo, découvre que sa nièce Tomoko et trois de ses amis sont morts mystérieusement la même nuit, le visage tordu de peur. Elle découvre également que Masami est devenue folle après avoir été témoin de la mort de Tomoko et qu’elle est internée dans un hôpital psychiatrique. Chez les parents de Tomoko, elle trouve les photos de sa nièce accompagnée de ses trois amis dans une maison de location d’Izu, et en particulier une photo sur laquelle leurs visages sont incroyablement brouillés. Reiko se rend alors à Izu et arrive à la maison de location, où elle trouve une cassette non étiquetée. En regardant la cassette, Reiko voit une série d’images inquiétantes et apparemment sans rapport les unes avec les autres. Dès que la bande est terminée, Reiko voit un mystérieux reflet dans la télévision et reçoit un appel téléphonique contenant les sons hurlants de la bande. Troublée, elle s’enfuit de la maison. Reiko fait appel à son ex-mari, Ryūji Takayama. Ils prennent une photo de Reiko et son visage ressort flou. Ryūji regarde ensuite la cassette, malgré les objections de Reiko. Le lendemain, Reiko fait une copie de la cassette pour qu’ils l’étudient. Ils trouvent un message caché à l’intérieur de la cassette dans un dialecte d’Izu. Cette nuit-là, Reiko surprend son jeune fils Yoichi en train de regarder la vidéo. Yoichi prétend que le fantôme de Tomoko lui a ordonné de la regarder. Reiko et Ryūji partent pour Izu et découvrent l’histoire de la médium Shizuko Yamamamura, qui a été accusée d’être une imposteur et s’est suicidée en sautant du mont Mihara. Alors qu’il ne reste plus qu’un jour, Reiko et Ryūji découvrent que la cassette vidéo a été réalisée par la fille de Shizuko, Sadako Yamamura, dont les pouvoirs surnaturels surpassent ceux de sa mère. Reiko a aussi un flash-back d’une jeune Sadako tuant psychiquement un journaliste qui a calomnié sa mère. Reiko et Ryūji retournent à Izu en supposant que Sadako est morte et que son esprit vengeur a tué les adolescents. Ils découvrent un puits sous la maison et, à travers une vision, voient les circonstances du meurtre de Sadako par son père. Ils essaient de trouver le corps de Sadako pour tenter d’apaiser son esprit. Quelques minutes avant la fin de ses sept jours, Reiko trouve le cadavre de Sadako, et ils croient que la malédiction est levée. Le lendemain Ryūji est à la maison et son téléviseur s’allume tout seul, montrant l’image d’un puits. Le fantôme de Sadako rampe hors du puits, puis hors du téléviseur de Ryūji, et lui cause un tel choc qu’il le tue par arrêt cardiaque. Avant de mourir, il parvient à composer le numéro de Reiko ; elle entend ses derniers instants au téléphone et se rend compte que la malédiction est toujours en place. Très inquiète pour son fils, Reiko se rend compte que le fait de copier la cassette et de la montrer à quelqu’un d’autre l’a sauvée. Avec un magnétoscope et la copie de la cassette de Ryūji, Reiko part avec son fils pour voir son grand-père, réalisant qu’il s’agit d’un cycle sans fin : la bande doit toujours être copiée et transmise pour assurer la survie des téléspectateurs.

Le film horrifique The Grunge (Ju-on en version originale) réalisé par Takashi Shimizu (2000 – 1h10). L’histoire présentée dans ce film s’achève dans sa suite : Ju-on 2.

Shunsuke Kobayashi, instituteur d’école primaire, apprend que l’un de ses élèves, Toshio Saeki, n’est pas venu à l’école depuis des jours. Il décide de se rendre chez lui afin de vérifier si tout va bien. Une fois sur place, il découvre Toshio seul et blessé dans la salle de bain. Shunsuke inspecte les lieux lorsque des phénomènes étranges surgissent, comme une silhouette blanche apparaissant au premier étage…

Le film fantastique Kaïdan réalisé par Hideo Nakata (2007 – 2h).

Shinkichi, un jeune vendeur de tabac itinérant, et Oshiga, une professeur de chant d’âge mûr, se rencontrent par hasard dans une ruelle un jour de neige. Ils tombent amoureux l’un de l’autre et se mettent à vivre ensemble, au mépris du scandale et de la désapprobation de la soeur d’Oshiga. D’une beauté irréelle, Shinkichi ne tarde pas à éveiller un certain émoi parmi les jeunes étudiantes d’Oshiga. Au cours d’une scène de jalousie, cette dernière se blesse à la paupière. Les jours passent et la plaie s’infecte, défigurant toujours un peu plus le visage et l’âme d’Oshiga. Elle meurt alors que Shinkichi s’apprêtait effectivement à la quitter pour la belle Ohisa. Montré du doigt, Shinkichi décide de quitter Edo pour la province de Hanyu. Il ignore que 25 ans auparavant, son père avait assassiné le père d’Oshiga, faisant peser sur lui et ses amours une terrible malédiction…

 

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