Medici : Masters of Florence (Saison 1 et Saison 2)
Amours, complots, richesse, arts et luxure. Bienvenue dans le monde des plus grandes familles de Florence. Medici : Masters of Florence est une création de Frank Spotnitz et Nicholas Meyer qui retrace l’histoire de l’une des plus puissantes familles Italiennes, les Médicis.
Synopsis : L’ascension de la famille Médicis, de simples commerçants aux banquiers et hommes politiques puissants qui ont déclenché une révolution économique et culturelle dans la Renaissance Italienne au 14e et 15e siècles.
Casting : Sean Bean (Le Seigneur des Anneaux, GOT), Richard Madden (GOT), Dustin Hoffman, Annabel Scholey (Being Human), Stuart Martin (Jamestown), Daniel Sharman (Teen Wolf, The Originals), Bradley James (Merlin), Sebastien de Souza (Skins, The Borgias) etc…
Il y a deux raisons principales qui m’ont poussé à me lancer dans Medicis. La première est simple, en général je suis assez fan de ce genre de série. J’avais adoré The Borgias (Pas la version Canal+, que j’ai détesté d’ailleurs) et je savais que je n’allais pas être déçue. La deuxième raison s’appelle Daniel Sharman (oui, j’assume !). En deux semaines j’avais bouclé les deux saisons.
Avant toute chose, il faut savoir que le casting change. La saison 1 est focalisée sur la mort de Giovanni de Médicis et la prise de pouvoir de son fils Cosimo de Médicis incarné par Richard Madden (alias Robb Stark dans GOT). La saison 2 est centrée sur la période après Cosimo et sur le personnage de Lorenzo de Médicis (Daniel Sharman). Je n’en dirais pas plus sur le scénario pour ne pas spoiler.
Je suis devenue accro au générique que je trouve splendide. Au niveau du visuel, piqûre de rappel de la série des Borgia. Pour ce qui est de la bande-son, elle est magique. Ambiance religieuse bien sûr puisque nous sommes sur une série dont la papauté est l’un des éléments principaux. La musique est vraiment superbe.
Je ne pourrais pas vous dire si l’Histoire avec un grand H a été suivie à la lettre puisque je ne suis pas une experte, mais en tout cas le scénario semble suivre les mêmes cohérences que dans la série des Borgia. Je me suis même demandé si l’un des personnages de l’ancienne série allait apparaître dans l’un des épisodes. A plusieurs reprises on entend et on voit le général Sforza… et les fans de The Borgias se rappellent immédiatement le mariage entre Lucrezia Borgia et Giovanni Sforza. Après tout, les deux séries se déroulent au 15ème siècle… Mais non. Dommage, cela aurait été un beau clin d’œil mais un clin d’œil impossible puisque la première série s’est terminée il y a quelques années maintenant.
La saison 1 des Médicis était vraiment sympathique pour se plonger dans l’histoire et la vie privée de cette famille de renom. Les décors et les détails sont soignés. La touche Italienne est très présente et je n’attendais pas mieux pour cette série. Néanmoins, beaucoup de longueurs sont à déplorer, cela manque de fluidité. Pour autant, cette première saison est indispensable si l’on veut passer à la seconde. Cette dernière a notamment corrigé les problèmes de fluidité scénaristique.
J’ai eu beaucoup de mal à m’y retrouver entre les différents personnages en arrivant à la saison 2. Nous ne savons plus trop qui est qui. Les prénoms italiens se ressemblant énormément, cela n’arrange pas les choses. Sachez donc que le personnage principal incarné par Daniel Sharman, Lorenzo, est le fils de Pierro qui lui-même était le fils de Cosimo.
Donc finalement, la saison 1 traite du grand-père Médicis et la saison 2 de son petit-fils. C’est déroutant aussi de ne pas retrouver les mêmes têtes. Si les personnages de la saison 1 manquaient légèrement de charisme (contrairement à ceux de la saison 2), ne pas revoir certaines têtes m’a un peu dérouté. J’avais adoré le personnage de la Contessina. Le passage entre les deux saisons également manque de clarté mais cela rejoint ce que je dis quelques lignes plus haut. On passe d’une génération à une autre sans aucune autre explication. A nous de nous débrouiller pour s’y retrouver. Mais beaucoup de questions restent en suspend pour les personnes qui n’ont pas envie d’éplucher les livres d’histoire à la bibliothèque. Qu’est-il arrivé à Cosimo ? Comment s’est passé l’accouchement de la maîtresse de Cosimo ? Qui a élevé l’enfant ? Comment Pierre s’est débrouillé lors de la « passation » de pouvoir ?
Certes, quelques indices sont donnés de temps à autre, mais rien de précis.
La saison 2 amène incontestablement du charisme et du suspense à l’histoire Florentine. Plus de drame, plus d’amour, plus de rebondissements, bref, la cité de Florence devient plus intéressante. Les personnages sont aussi tous attachants et même les méchants. Je pense que le choix du casting pour cette seconde saison y est pour beaucoup. Là encore, il y a quelques longueurs et j’ai trouvé ça un peu dommage. Certains épisodes sont palpitants, d’autres plus ennuyeux. Le 8ème épisode qui vient conclure cette saison 2 est en revanche l’un des meilleurs de la série dans sa globalité.
Alors que penser de Medici : Masters of Florence ? La série est vraiment sympathique et il est plaisant de revoir des acteurs que l’on a adoré dans d’autres séries ici. Si en général on aime les séries empreintes d’histoire et les dessous de la papauté, alors elle est à regarder avec plaisir. Nous sommes loin du chef d’œuvre mais nous sommes également loin du navet. Alors, si tu as du temps à tuer et que tu souhaites passer un moment agréable, cette série peut te plaire ! En plus une saison 3, en cours de tournage à Rome, devrait arriver prochainement !