Klaw – Tom 12 : Phénix de Jurion et Ozanam

Klaw – Tom 12 : Phénix de Jurion et Ozanam

Tout le monde est à sa place. Chacun a choisi son camp. Alors que les anciens porteurs de Dizhis attendent leur retour, le Phénix surgit et redistribue les rôles. Beaucoup se sentent floués… à commencer par Ange, qui perd l’une de ses cartes favorites. Et cette fois-ci, il devra apprendre à perdre pour gagner le cœur de ceux qu’il aime.

Difficile de commencer à chroniquer une série de bande-déssinée à partir de son douzième tome sans trop spoiler l’histoire, néanmoins je compte bien relever le défi !

Klaw a débuté son quatrième cycle depuis le tome 9, il s’agit d’un cycle plus posé, qui prend le temps de s’attarder sur les personnages et d’approfondir leurs relations donnant un ton plus adulte à son récit. Les cycles précédents donnent la part belle aux scènes d’actions, vraiment impressionnantes et haletantes il faut l’avouer, les protagonistes étant tantôt chasseurs ou chassés.

Après ces trois cycles de poursuites, Ozanam décide de ralentir le rythme tout en continuant d’accrocher le lecteur à son histoire. Rare sont les séries au long cours qui arrivent à tenir la longueur aussi longtemps surtout sachant que les personnages grandissent littéralement durant leurs aventures, ce ne sont pas d’éternels adolescents au lycée. Les personnages étant un véritable point fort de cette série et les nouveaux s’intègrent à chaque fois parfaitement au récit et je pense notamment au « télépathe » dont le don est vraiment bien mis en scène.

En plus de son scénario captivant, Klaw peut compter sur le talent immense de son dessinateur Joël Jurion à croisée de tous les genres empruntant à la fois à la BD qu’au manga ou aux comics. Le dynamisme et les effets de mouvement de son trait sont vraiment incroyable, il maitrise clairement sa technique qui a su évoluer au fil des tomes. Comme dit précédemment, les personnages vieillissent au cours des différents volumes et ce qui ressemblerait à un véritable défi de chara-design se trouve être une occasion pour Joël Jurion de montrer l’étendu de tout son talent.

A défaut d’avoir un récapitulatif de l’histoire en début d’album, j’ai pris plaisir à relire les tomes précédents et je ne peux que vous encourager à vous pencher sur cette saga qui ne cesse de se renouveler pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.

D’ailleurs, le premier volume est très souvent mis en avant dans le cadre des différentes opérations de communication de l’éditeur, notamment les 48H BD. De quoi motiver les plus réticents à sauter le pas et de découvrir cette série des plus palpitantes.

Éditeur : Le Lombard – 48 pages – Date de sortie : 26 juin 2020 – Prix : 12,45 € – Scénario : Ozanam – Dessin : Joël Jurion.

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