Sylvain Repos est diplômé d’un master en art de l’image du vivant, obtenu à la Sorbonne. Nourri de bandes dessinées depuis son enfance, il revendique des influences diverses allant de Moebius à Ōtomo et de Rick Remender à Brian K. Vaughan. Le cinéma est aussi une source d’inspiration, avec des films comme Blade Runner ou Mad Max.
Après la 3e crise de l’homme, la Terre est devenue inhabitable pour l’être humain. Au milieu des ruines, il ne devrait rester que des robots. Pourtant, un Yojimbot – un robot samouraï – tombe inopinément sur le jeune Hiro et son père qui cherchent à échapper à une troupe armée. Le Yojimbot sauve l’enfant et, très vite, comprend que le sort de l’humanité dépend de sa survie…
Avec ce premier épisode de Yojimbot, série postapocalyptique tout public (à partir de 10/11 ans), Sylvain Repos fait une entrée remarquée dans le monde de la bande dessinée !
Cette bande dessinée est tout d’abord un beau livre avec de magnifiques illustrations. Qui, à mon sens, délivrent plusieurs messages différents. Certaines couleurs sont en effet agressives et d’autres plus calmes, plus pastels.
L’ambiance de fin du monde est assez anxiogène (elle me rappelle un peu 2001, l’odyssée de l’espace ou Terminator). Paradoxalement, alors que les couleurs sont souvent chaudes comme le rouge et l’orange (les coloris sont aussi ceux de l’enfer), l’impression générale peut parfois être glaciale d’inhumanité.
Plusieurs passages sont « silencieux », sans dialogue.
C’est violent et agressif !
Éditeur : Dargaud – 160 pages – Date de parution : 29 janvier 2021 – Prix : 16,50 €.