L’écorcheur de Londres écrit par Paul Doherty
Paul Doherty est né a Middlesbrough, dans le Yorkshire. Il est l’auteur de plusieurs séries historico-policières, dont les enquêtes de frère Athelstan, un dominicain du 13e siècle, les enquêtes de Hugh Corbett, espion du roi Edouard Ier et celles d’Amerotkê, juge dans l’Égypte du 6e siècle avant J.-C. Il est aujourd’hui professeur d’histoire médiévale.
Pendant le rude hiver de 1381, la mort trace son sillon dans les rues glacées de Londres. Les prostituées de la ville sont la proie d’un assassin silencieux et mortel, qui écorche et collectionne les peaux de ses victimes. Dans le même temps, l’abbaye de Westminster, qui abrite la pierre sacrée de Scone, est en proie à une série d’empoisonnements. Y aurait-il un lien entre ces morts violentes et la pierre, que la couronne anglaise chérit comme symbole de sa domination sur l’Écosse ? Bientôt, les deux anciens Hommes droits, chefs de la Grande Révolte, sont retrouvés mystérieusement pendus dans la Taverne Piebald, près de l’église de frère Athelstan. Athelstan est alors confronté à une enquête des plus déroutantes : un labyrinthe mortel de meurtres et d’intrigues inextricablement liés.
Paul Doherty est sans aucun doute un historien expérimenté : sa trame de fond est si précise que j’ai vu le contexte se déroule sous mes yeux comme si j’y étais.
Mais, c’est aussi un romancier fabuleux. Ses personnages sont juste exceptionnels de crédibilité. Par ailleurs, l’enquête criminelle est absolument passionnante : j’y ai cru à fond sans pouvoir lâcher le livre que j’ai lu en quelques heures.
Éditeur : 10/18 – Traduit de l’Anglais (Royaume-Uni) par Elisabet Kern – 360 pages – Prix : 8,40 € – Date de parution : 08 juillet 2011.