
Jeu de Massacres / Instinct écrit par James Patterson
Avec plus de 350 millions de livres vendus, James Patterson, né en 1947, est l’auteur de thrillers le plus lu au monde. En 2018, toutes ses nouveautés ont figuré aux premières places des listes des best-sellers du New York Times.
Le professeur Dylan Reinhart est l’auteur d’un ouvrage de référence sur les comportements déviants. Lorsque Elizabeth Needham, du NYPD, en reçoit un exemplaire accompagné d’une carte à jouer tachée de sang, tout porte à croire qu’un tueur s’intéresse à l’éminent docteur en psychologie…
Mais il apparaît vite que ce sang est celui d’un homme retrouvé poignardé à son domicile. Quant à la carte, un roi de trèfle, elle prend tout son sens lorsque Needham et Reinhart comprennent qu’elle désigne la deuxième victime d’un tueur que les journaux surnomment déjà le Dealer. Ces cartes ne sont donc pas une signature, mais les indices d’un jeu de piste dont Manhattan est le décor…
Deux de cœur, neuf de carreau, valet de pique… Une à une, les cartes s’abattent. Et les victimes tombent. Une partie s’engage, qu’il faudra jouer jusqu’au bout. Jusqu’au moment où le Dealer perdra la main… À moins qu’il ait gardé un atout dans sa manche ?
J’ai eu du mal à entrer dans Jeu de Massacres. Mais, après le premier chapitre, l’histoire se débloque d’un seul coup. Bienvenue à New-York ! Au sein du fameux NYPD. Avec Elizabeth Needham, suivez les indices qui nous mèneront, cadavres après cadavres, sur les pas d’un meurtrier machiavélique. Avec son écriture vive et précise et ses personnages finement travaillés, James Patterson réalise encore une fois un travail passionnant. Ce roman est à glacer le sang des plus féroces lecteurs.
Très ancré dans la réalité policière de New-York – du moins comme je l’envisage, Jeu de Massacres soigne particulièrement les détails glauques et effrayants. L’auteur appuie clairement sur l’aspect très anxiogène de l’ambiance afin de paralyser de terreur son public, complètement sous le « charme » si je puis m’exprimer ainsi.
Éditeur : L’Archipel – 352 pages – Prix : 20 € – Traduit de l’Anglais (États-Unis) par Philippe Voltarino – Date de reparution : 09 janvier 2020 – Au livre de Poche (8,20 €) : 10 mars 2021.
