Ava Fortel est le nom de plume de deux auteures confirmées. L’Apocalypse est notre chance est leur premier roman commun.
Les choses ont changé. En un seul jour. Un seul instant. Le futur est différent de ce qu’on en attendait. On se met à oublier le passé. Ni foule, ni bain de sang. Et pourtant, il y a bien eu une révolution. Luc Pailleron, éminent professeur de sociologie, est retrouvé mort dans son bureau. Cet universitaire de renom dirigeait la thèse que Laura Vanetti doit bientôt soutenir. Certaine qu’il ne s’est pas suicidé, celle-ci s’engage dans sa propre enquête au sein de l’université, et découvre que son mentor était à la tête d’un groupe projetant une action de grande ampleur. Une action que de puissants adversaires semblent résolus à empêcher par tous les moyens. Laura se retrouve dès lors au centre d’un jeu dangereux pour elle et pour ses proches. Il lui faut se méfier de tout le monde : de ceux déterminés à faire échouer le projet de son ancien professeur comme de ceux qui veulent le mener à son terme.
Laura Vanetti perd dans des conditions tragiques son directeur de thèse Luc Pailleron, l’enquête conclue à un suicide. Mais, la jeune femme n’y croit pas. Elle décide alors de mener elle-même l’enquête. Peu importe les risques. Nous suivons donc notre héroïne dans les milieux très fermés des chercheurs universitaires. Le déroulement de l’action est assez lent. Un peu feutré comme peuvent les bibliothèques. Ce qui rend l’ambiance beaucoup plus particulière que dans un thriller habituel. Un polar haletant et original qui change des récits glauques. Ici le ton est à la joie et à l’utopie.
Éditeur : Payot & Rivages – Collection : Rivages Noir – Dates de parution : 03 avril 2019 – 300 pages – Prix : 21 €.