Jean-Christophe Grangé, né le 15 juillet 1961 à Boulogne-Billancourt, est un journaliste, reporter international, écrivain et scénariste, notamment de BD. Son œuvre a été traduite en plus de trente langues.
Le corps de Jürgen von Geyersberg, riche héritier de Souabe, est retrouvé décapité et castré. Saisis de l’affaire, le commandant Pierre Niémans et son associée Ivana Bogdanovic, électron libre de la PJ, sont envoyés en Forêt Noire. Là, ils multiplient les rencontres étranges – prêtresse des eaux thermales, éleveurs de chiens, guérisseur – pour remonter jusqu’aux Chasseurs Noirs, bataillon de criminels enrôlés par Himmler pour traquer les Juifs, qui semblent avoir jaillis de leurs tombes…
J’ai rencontré Jean-Christophe Grangé avec Le Vol des Cigognes puis Les Rivières Pourpres, très bien adapté au cinéma (puis en séries).
Aujourd’hui, Pierre Niémans, rescapé inattendu de l’enfer du glacier des Rivières Pourpres, revient mener l’enquête. Notre homme est vraiment très affaibli, aussi bien psychologiquement que physiquement. Ces dernières années, il transmettait son expérience de terrain une école de Police. Il a récemment été engagé pour former une brigade spéciale rayonnant sur tout le territoire et chargée d’apporter de l’aide aux policiers et gendarmes confrontés à des crimes d’exception. Et ce n’est pas une mince affaire !
Par ailleurs, la trame est basé sur un accident de chasse. Enfin, un accident ?! Rien n’est moins sûr. La chasse est une situation propice pour dissimuler un meurtre par exemple.
Les chapitres sont courts. Cela rend le récit très dynamique. La trame générale est d’ailleurs très pointue. Les protagonistes principaux (Pierre Niémans donc. Mais aussi Ivana Bogdanovic, une de ses anciennes élèves, recrutée par ses soins non seulement parce que c’est la meilleure mais aussi parce qu’il se sent très proche de son côté « survivante de l’impossible ») sont très attachants de par leurs passés douloureux mais aussi leur pugnacité.
Donc, après avoir été un peu déçue par quelques ouvrages précédents, j’ai retrouvé le grand auteur de thrillers haletants, bien écrits, bien conçus et surtout anxiogènes. Je n’ai pas pu lâcher ma lecture avant la fin. J’ai dévoré ce roman en quelques heures à peine pour des raisons qualitatives particulièrement évidentes.
Éditeur : Le Livre de Poche – Date de parution : 27 mai 2020 – Prix : 8,20 € – 432 pages – Editeur d’origine : Albin Michel.