Ruth Rendell, baronne Rendell of Babergh, née le 17 février 1930 dans le quartier de Redbridge, à Londres, et morte le 2 mai 2015 dans la même ville, est un auteur Britannique de romans policiers et psychologiques.
Au décès de son père, Carl Martin hérite d’une maison dans un quartier cossu de Londres. Jeune écrivain, Carl a besoin d’argent et décide de mettre en location le dernier étage. Première erreur. Il a conservé de son père une collection de vieux remèdes, dont un lot douteux de gélules amaigrissantes. Quand il en vend à sa meilleure amie et qu’on la retrouve morte quelques jours plus tard, Carl commet sa deuxième erreur. Et ce ne sera malheureusement pas la dernière.
Un suspense psychologique sur la lente descente aux enfers d’un homme comme les autres. Du moins, en apparence.
Les coins obscurs est le dernier roman écrit par Ruth Rendell avant son décès en 2015. Il est indéniable que, même à la fin de sa vie, la romancière Britannique savait entretenir l’angoisse de son lectorat avec une intelligence brillance et un sens du détail absolument angoissant. Elle reste incontournable dans le genre : c’est assez évient ! Ses livres sont toujours bien vus, inattendus et bien ficelés. Cet écrit, pariculièrement anxiogène, en est encore la preuve flaggrante. En effet, on retrouve cette ambiance oppressante si bien distillée par cette auteure hors-pair.
Éditeur : Le Livre de Poche – 320 pages – Date de parution : 07 février 2018 – Prix : 7,40 € – Traduit de l’Anglais (Grande-Bretagne) par Johan-Frédérik Guedj.