Sur la ligne blanche écrit par Michel Embareck
Né en 1952 dans le Jura, Michel Embareck publie en 1984 un premier roman, sur la ligne blanche (Autrement), qui reçoit le Poker d’as de l’Année du polar. Longtemps en charge des faits divers et de la justice dans un grand quotidien régional, journaliste au mensuel Best pendant dix ans, Michel Embareck a aussi collaboré à Rolling Stone et Libération. Il est l’auteur de quelque vingt romans, dont, aux éditions de l’Archipel, Avis d’obsèques (2013) et Personne ne court plus vite qu’une balle (2015). La première enquête du détective Boudreaux, La mort fait mal (Prix Marcel Grancher) est rééditée chez Archipoche.
Deux jeunes journalistes plutôt paumés, nettement imbibés, roulent dans une Cadillac de collection. Ils cherchent à percer l’énigme de la disparition de Langlet, pape du rock, star des médias. A 30 ans, buveur, shooté, don juan armé de son perfecto et de ses santiags croco, ce golden Rastignac ne s’est pas fait que des amis dans le showbiz… et c’est bien pour ça que sa disparition suscite tant la curiosité. Des ferrailles des banlieues dortoirs aux sunlights du Palace, de Paris à New York en passant par Marseille et Le Havre, l’enquête mène les deux journalistes à la rencontre des espèces les plus douteuses qui peuplent la nuit, le tout sur les rythmes du punk-rock ou du blues. Une descente féroce dans les coulisses peu fréquentables du show-business, la fresque d’une génération pour laquelle le rock n’était pas qu’une musique à danser.
Je lis beaucoup de romans de genre. Il en faut donc beaucoup pour m’impressionner. Or, sur la ligne blanche m’a beaucoup plu pour son dynamisme. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire d’être très « calé » en musique….
Éditeur : Archipoche – Collection : Suspense – Date de publication : 07 février 2018 – 192 pages – Prix : 6,80 €.