Bérénice Bejo, marraine de Mon Premier Festival 2020
Discrète, généreuse, spontanée, Bérénice Bejo, a grandi dans un milieu où ses parents cinéphiles l’ont encouragée à lire, à voir des expos et des films. « On ne regardait pas la télé, raconte-t-elle, mais la collection de films que mon père enregistrait sur son magnétoscope. Il devait avoir trois mille cassettes vidéo ! Mon père nous les faisait choisir et on se réunissait en famille pour les regarder tous les samedis soir. C’était un vrai moment de partage, personne n’était isolé sur une tablette !” Des comédies musicales aux films d’action en passant par les grands films romantiques, Bérénice Bejo dévore tout, de Certains l’aiment chaud de Billy Wilder, à E.T., l’extra‐terrestre de Steven Spielberg. (…)
À ses enfants, âgés de 9 et 12 ans, elle transmet son goût du cinéma, en les guidant sans jamais les forcer. “Les enfants, avec les outils qu’ils ont aujourd’hui, se construisent leur culture propre. C’est leur jardin secret. Mais si on peut leur offrir autre chose, que ce qu’ils voient habituellement, moins manichéen, plus lent ou même en noir et blanc, ils oublient complètement ce qui pouvait les rebuter au départ. Le cinéma ne peut se découvrir qu’avec plaisir, c’est la seule façon d’y entrer, et mon plus grand bonheur de marraine sera de lire les émotions sur le visage des enfants, des pleurs au rire… ça, c’est génial !”